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79. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281

Votre fille vous assure de ses respects : mon fils vous nomme ; c’est bien assez pour son âge.

80. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Cette Princesse conduisit son fils Henri III aux plus grands excès, & enfin à une mort tragique. […] La nation vit pendre les ossemens de celui qu’elle venoit d’enterrer en Roi par l’ordre du fils de celui qu’elle avoit fait mourir comme tiran, & hérétique : opération inutile. […] Son fils naturel ne profita pas mieux de ces tristes leçons. […] Condé n’ayant plus de commandement, & n’en ayant pu obtenir pour son fils, quoiqu’il offrit de servir avec lui, & d’être son conseil, se retira à Chantilli, d’où il venoit très-rarement à Versailles, voir sa gloire éclipsée. […] Croit-on que si Louis XIV étoit né fils de berger dans quelque vallon des Pirennées, le monde l’y eût reconnu pour Roi ?

81. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Sont-ce là les châtiments dont le Fils de Dieu menace les ennemis de son Evangile ? […] Je ne prétends rien exagérer, Chrétiens, et ce n’est pas mon dessein de condamner sans exception tous les divertissements de la vie ; je sais quels arrêts le Fils de Dieu a portés contre les heureux du siècle, lorsqu’il a dit en général : Væ vobis qui ridetis ! […] Pourquoi pensez-vous, Chrétiens, que le fils de Dieu se servît de cet exemple du pied, de l’œil, de la main ? […] Voilà, mes chers Auditeurs, le sens des paroles du fils de Dieu. […] Je le veux, la vie pour vous en sera moins agréable, elle sera même insipide et triste, et s’il faut porter la chose jusqu’où elle peut aller, ce sera selon la nature une vie affreuse ; mais n’oubliez jamais les paroles de mon texte, et ce que le Fils de Dieu vous dit dans la personne de ses Apôtres : Mundus gaudebit, vos verò contristabimini ; le monde se réjouira, le monde aura pour lui les plaisirs des sens et en goûtera les douceurs, tandis que vous n’aurez pour partage que les afflictions et les larmes : cependant votre sort sera préférable à toutes les joies du monde, et par où ?

82. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Ce qui est admirable, c’est qu’après avoir avoué si nettement, qu’il quittait le sentiment des Pères, il a bien osé s’appliquer à la fin de sa Lettre, ces paroles du Fils de Dieu, « ma doctrine n’est pas ma doctrine Page 61. […] Racine le fils. […] Racine le fils fait du Théâtre.

83. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

Ceux qui revenoient de Jerusalem & de la Terre-Sainte, de Saint Jaques de Compostelle, de la Sainte-Baume de Provence, de Sainte Reine, du Mont Saint Michel, de Nôtre-Dame du Puy, & de quelques autres lieux de pieté, composoient des Cantiques sur leurs Voyages, y méloient le recit de la vie & de la mort du Fils de Dieu, ou du Jugement dernier d’une maniere grossiere, mais que le chant & la simplicité de ces temps là sembloient rendre pathetique, chantoient les miracles des Saints, leur Martyre, & certaines Fables à qui la créance du peuple donnoit le nom de Visions, & d’Apparitions. […] L’Italie avoit des Theatres publics, où l’on representoit ces Mysteres, & j’en ai vû un à Veletri, sur le chemin de Rome à Naples, dans une place publique, où il n’y a pas quarante ans que l’on a cessé de representer les Mysteres de la vie du Fils de Dieu.

84. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIII. La Comédie considérée dans les Acteurs. » pp. 26-29

« Le fils honore son pere, & le serviteur révére son seigneur.

85. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32

Tu sais que monsieur Des Arcis, l’ami & le parent de mon mari, lui fit promettre, en mourant de veiller, de concert avec monsieur de Longepierre, sur un fils & une fille qu’il laissait, & de les pourvoir à son gré.

86. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Son pere étoit un Soldat Franc, & sa mere une Romaine, qui avoit apporté pour dot à son mari un domaine qu’elle avoit à Salenci où il s’établit, & qu’après leur mort leur fils Medard, en quittant le monde, donna pour la fondation de la Rose, qu’on a depuis appellé le Fief de la Rose ou le Fief S. […] L’époux chérit sa compagne, le fils soulage la vieillesse de son pere, le pere a l’œil toujours ouvert sur ses enfans, pour empêcher qu’ils ne se deshonorent par le libertinage, tout est intéressé à faire régner les bonnes mœurs. […] La fille apporte à son heureux époux L’honneur pour dot & quinze ans pour parure Les nœuds d’Hymen resserrés par l’Amour Nous font chérir le tendre nom de mere, L’enfant se plaît à nourrir son vieux pere, Pour que son fils le nourrisse à son tour. […] Dans la derniere, un jeune homme soutenant d’une main sa mere âgée, & de l’autre appliquant son jeune fils à la charrue, avec cette exergue, Colligis amor .

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