28 16.500 82.857 24.264.596 Abbayes et Couvents de Femmes.
Une femme y étoit entrée vertueuse, elle en sort le crime & l’adultere dans le cœur. […] Non, les puissances ecclésiastiques & séculieres ne permettent point les spectacles ; elles les tolerent seulement, comme elles tolerent les femmes perdues d’honneur, & une infinité d’autres maux qu’elles ne peuvent empêcher.
A moi, Baron, à moi, Latorilliere, à moi, ma Femme, à moi ma Servante, la fidelle Laforest !
Une femme chrétienne étant allée au théatre, en revint possedée du démon.
Où, pour toucher d’exemple, et suborner un cœur, Par les yeux d’une femme on enchaîne un vainqueur : Où l’on fait aux héros un devoir ridicule De se soumettre au Dieu qui fait filer Hercule.
L’Eglise même retranche dans les jours de tristesse et de deuil les solennités de son culte, les parures de ses autels et de ses Ministres, la douceur même et la gaieté de ses chants ; et vous irez repaître vos yeux des agréments affectés et du pompeux ajustement de quelques femmes licencieuses, et prêter l’oreille à la voix et aux récits passionnés de ces Sirènes dont parle Isaïe Isaie 13. 22.
: « Pour bien faire connaître, dit-il, qu’est-ce que le théâtre, et en déclarer l’essence, on peut dire que c’est le temple de Vénus, où la volupté est traitée, estimée, honorée et adorée comme une divinité ; c’est la citadelle ou le fort où toutes sortes d’impuretés se pratiquent avec toute licence et effronterie » : ensuite de quoi il rapporte un exemple d’une femme chrétienne, dans le corps de laquelle le diable entra, pendant qu’elle assistait aux spectacles : car comme on faisait les exorcismes pour chasser cet hôte cruel, le chargeant de malédiction de ce qu’il avait été si cruel, que d’entreprendre sur une personne fidèle, il répondit toujours, ‘Dieu l’a ainsi permis, pour rendre témoignage de l’abomination de ces lieux infâmes, et quand j’en ai ainsi usé, ça a été avec justice, l’ayant trouvée sur ma terre, et dans un lieu où je suis le Seigneur et le maître’.
Comme si l’on ignoroit qu’il menoit avec lui Madame de Montespan & une troupe de femmes, & leur donnoit au milieu de son camp des fétes aussi brillantes qu’à Versailles. […] L’Empereur fort gai, qui ne pense plus à son père, & demande une maîtresse pour en faire sa femme, l’Amour lui montre le portrait de l’Archiduchesse Antoinette, qu’il lui promet. […] Une molle élégance, une facilité naturelle, une négligence voluptueuse, font le mérite de quelques riens, de quelques propos de table ; qu’on n’a tant vanté que parce qu’ils flattent le vice, qu’ils roulent sur le vin & les femmes. […] Faut-il qu’une femme ait à se plaindre d’un vieillard qu’elle n’a jamais offensé ?