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306. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

cette espèce de voile qu’on met maintenant sur les vices, soit en gazanta les aventures, soit en colorant les expressions, ne sert qu’à exciter d’avantage les désirs déréglés ; et je ne veux que votre propre aveu pour vous en convaincre.

307. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Le concile d’Augsbourg dans son dix-neuvième règlement de l’année 1548, porte qu’on retranchera des processions, tout ce qui est profane ; Le concile de Cologne de l’année 1549, dans son vingt-cinquième décret, ordonne de bannir des processions, tout ce qui n’est pas propre à exciter la dévotion. […] La rubrique ad prandium, qui terminait les prières des premières et des secondes vêpres, prouve qu’après cet office on allait se mettre à table ; le répons contenait une invocation à Jésus-Christ et à la Sainte Vierge, pour exciter à la bonne chère et inspirer des propos joyeux.

308. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Le desir d’être utile à ma Patrie, l’amour de la liberté, de la justice, & non pas l’amour de la gloire, m’excite à rassembler mes forces pour entreprendre cette tâche nouvelle.

309. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

N’est ce par assez que ces viles créatures excitent des différens, des jalousies, & des démêlés de toilette ; faut-il qu’elles allument le feu d’une guerre sanglante ?

310. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Des que mes troupes s’en apperçurent, la jalousie excita une révolte générale, que j’eus bien de la peine à appaiser.

311. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

On confond dans les fêtes les exercices qui font le culte de Dieu, les prieres, le sacrifice, les cantiques, les cérémonies, avec les marques de la joie qu’excite l’objet qu’on y célebre.

312. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Que peuvent donc avoir de coupable aux yeux de Dieu les pleurs que nous versons avec Andromaque, avec Iphigénie, et les sanglots que nous arrache le désespoir de Clytemnestre, quand sa fille, sa fille chérie, enlevée à ses embrassements, marche à l’autel pour y être sacrifiée à l’ambition de son père par la main d’un prêtre… Que peut avoir de coupable aux yeux de la divinité notre rire, à la brusquerie d’un tuteur justement trompé ; celui qu’excite le désespoir d’un avare qui se croit volé, se fouille lui-même, interroge tout ce qui l’entoure, et nous aussi spectateurs ?

313. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

quelle indignation doit-elle exciter dans une Communauté qu'elle scandalise sans nécessité, contre les lois de la décence, en découvrant un secret dont elle ne pouvait tirer aucun fruit, et qu'elle devait ensevelir dans le tombeau, et achevant de perdre un Religieux dont elle connaissait la passion, puisqu'elle l'avait surpris baisant son portrait ?

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