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214. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Cet art de jurer de bonne grâce, qui passait pour un agrément du discours dans la bouche d’une jeunesse étourdie, n’est plus en usage, et ne trouve plus ni de Maîtres qui l’enseignent, ni de Disciples qui la veuillent pratiquer : Mais le zèle de ce grand Roi n’a point donné de relâche ni de trêve à l’Impiété : il l’a poursuivie partout où il l’a pu découvrir, et ne lui a laissé en son Royaume aucun lieu de retraite : il l’a chassée des Églises où elle allait morguer insolemment la Majesté de Dieu jusque sur les Autels : il l’a bannie de la Cour, où elle entretenait sourdement des pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses écoles : il a condamné hautement ses maximes : il l’a reléguée dans les Enfers où elle a pris son origine.

215. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

N’est-ce rien aux spectateurs de payer le luxe des Comédiennes, ces malheureuses Chrétiennes, d’entretenir leur corruption… D’aller apprendre d’elles, tout ce qu’il ne faudroit pas savoir ? […] Oseriez-vous vous entretenir familierement avec vos amis, tandis qu’on représente, ou tandis qu’on joue des instrumens ? […] Illicités & criminels, parce que ceux qui y vont de plein gré, contribuent à entretenir des freres, dans un état habituel de damnation, & qu’on ne peut contribuer, ni par argent, ni autrement, à l’entretien de ces malheureux, sans partager le mal qu’ils causent & qu’ils font.

216. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Cependant il se rencontre des Ecrivains, qui, sans avoir égard à cette prodigieuse différence, semblent chercher à entretenir le courroux de l’Eglise ; qui trouvent du Crime jusques dans les Drames les plus sages, & qui soutiennent enfin que des Piéces de Théâtre aussi honnêtes & aussi épurées que nos bonnes Comédies, ont été de tous tems condamnées pour leur seule inutilité.

217. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

N’est-il pas un peu ignoble que le Prince Russe, & le Baron son interprête, s’occupent de ces minuties d’intérêt, & en entretiennent le public ?

218. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Laurent, valet de Tartuffe, n’est qu’un figurant, qui ne dit mot, & ne sert à rien, si ce n’est à faire tomber le Poëte en contradiction, en donnant pour un gueux, dont l’habit ne vaut pas six deniers, un homme qui pourtant avoit de quoi entretenir un domestique.

219. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Une de ses fonctions étoit de donner au carnaval des comédies au peuple par des Acteurs qu’on appeloit les Moines ; & pour entretenir des liaisons avec les villes voisines, il les invitoit à venir à ses fêtes, & il alloit aux leurs avec sa troupe.

220. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Le libertinage peut, il est vrai, durer toute la vie, parce que sans cesse on l’entretient.

221. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43

Les 11. s’appellerent ainsi, parce qu’ils estoient entretenus par le public.

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