Ainsi cette sacrée Maxime de l’inviolable autorité de la Parole de Dieu, ne sert que d’ombre, pour la Théorique, demeure sus la langue pour le discours ; estimée de nul usage, comme une monnaie inutile fors qu’à conter et jeter ; ou comme un beau fruit, venu hors sa saison, qu’un chacun regarde et loue, mais personne n’en mange. […] » Après un long discours, qui repr ésente les maux, qui s’ensuivent, il conclut en ces termes : « Il faut donc fuir les spectacles, non seulement à ce qu ’il n’en demeure quelque vice en nos cœurs, qui doivent être rassis, et paisibles ; mais aussi, que l’accoutumance de quelque volupté, ne nous allèche, et détourne de Dieu, et des bonnes œuvres, etc. » S.
On y monte par une grande estrade de dix ou douze marches, le Prédicateur va se placer sur un fauteuil, d’où il fait son discours, tantôt assis, tantôt de bout.
Le beau chapitre qu’il lui auroit fait dans sa réponse à son discours de réception !
Ce discours de la Prêtresse n’est-il pas le pur matérialisme ?
L’approbation des autorités religieuses et judiciaires de la ville est manifestée par l’attestation du Prévôt et des Echevins qui clôt le texte de Gaule : « Nous Prévôt des Marchands et Echevins de la ville de Lyon, qui avons vu un petit discours, en forme d’épître à nous adressé intitulé Conviction véritable […], attestons et certifions en vérité, que le contenu en ladite conviction est aussi vrai (au fait) que ledit récit contraire est diffamatoire et fabuleux ; ne s’étant rien passé en l’action dudit jour 7 août dernier, que de grave, modéré, dévot, édificatif, et convenable au sujet entrepris.
Mercure en fait l’ouverture par un prologue, où il dit que de cette Comédie il en fera une Tragicomédie, parce que des Dieux et des Rois y agiront, et qu’il y mêlera la dignité des personnes avec la bassesse des discours comiques : ce n’est point en ce sens que nous avons pris ce nom.
Il le combattit avec beaucoup d’érudition, de noblesse et de force ; il le fit non seulement par ses discours et ses exemples, mais, ce qui est unique dans des personnes de son rang, il composa un livre contre la comédie, où il ramassa les raisons qui doivent la faire proscrire, et les passages des conciles et des saints Pères qui la condamnent unanimement, dont il fait une chaîne perpétuelle de tradition.
Je pourrois, si j’osois, vous nommer un homme en place qui, après la représentation de Nanine, rentra avec précipitation chez lui pour ordonner à son Suisse de ne refuser sa porte à qui que ce fût, pas même aux souguenilles et; aux sabots, ce furent ses propres termes ; le Suisse fut si fort étonné du discours de son maître, qui jusques là n’avoit apparemment pas été fort débonnaire, qu’il dit à un valet de chambre qui se rencontra près de lui, morbleu si je n’avois apperçu Mlle. […] Vous êtes encore dans une bien plus grande erreur sur le fonds du caractere de Philinte, que sur celui du Misantrope, peu s’en faut que vous n’en fassiez un frippon. « C’est, dites-vous, un de ces honnêtes gens du grand monde, dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des frippons,… de ces gens qui sont toujours contens de tout le monde, parcequ’ils ne se soucient de personne ; qui autour d’une bonne table soutiennent qu’il n’est pas vrai que le peuple ait faim ; qui, le gousset bien garni, trouvent fort mauvais qu’on déclame en faveur des pauvres, et;c. » Où, s’il vous plaît, avez-vous reconnu cette façon de penser dans les discours de Philinte ? […] Vous y prêcherez d’exemple, et; cette façon de préconiser la vertu l’emporte de beaucoup sur les plus beaux discours et; les meilleurs écrits. […] … Qu’il parle mal ou bien, Il est deshonoré, ses discours ne sont rien.