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85. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Au lieu de villes détruites, de forêts renversées, de l’univers bouleversé, suites qui doivent être répandues de toutes parts d’un déluge qui dure encore, dit-il, il fait voir les boccages du Mont Parnasse, des statues debout sur leur pied d’estal, & des Acteurs qui, comme la colombe sortant de l’arche, ne doivent savoir où mettre leur pied, se promenant, conversant tranquillement, & se disant tour-à-tour des fadeurs & des injures : Quid hoc si fractis enatat hospes navibus ? […] Et comment, si tout est détruit dans le monde, se trouve-t-il dans le même instant & le même endroit des statues si parfaites, lesquelles excitent les plus vives passions ? […] Jamais on n’a tant parlé contre le célibat des Religieux, en faveur de la population, on travaille même à détruire tout-à-fait ce saint état, & jamais il n’y a eu tant de célibataires.

86. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Jésus-Christ n’a travaillé durant toute sa vie qu’à établir le Royaume du Ciel, et vous vous ne vous occupez qu’à le détruire : que vous dirai-je de plus, vous devenez les profanateurs du Temple de Dieu dans autant d’âmes qu’il y en a, dans lesquelles vous tâchez, ou d’exciter des passions criminelles, ou de les réveiller, et de les fortifier. […] « Ce sont les Théâtres qui rendent les chrétiens si déréglés, si corrompus, et si difficiles à conduire, qu’ils sont à présent ; car tout ce que je tâche d’édifier dans l’Eglise, non seulement s’y détruit ; mais c’est une malheureuse nécessité que ceux qui hantent les personnes qui les fréquentent, contractent avec eux une infinité de souillures… car ils deviennent plus corrompus dans leurs mœurs, plus libres dans leurs paroles, plus dissolus dans leurs gestes et leurs ris, et plus paresseux dans le bien…. […] témoigne que l’un des effets ordinaires de la Comédie est de détruire, ou du moins d’ébranler et d’affaiblir extrêmement la chasteté.

87. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

C'est cette dissipation et cette frivolité que donne le théâtre, cet esprit sage et sérieux qu'il détruit. […] La dissipation au contraire dépare et altère les vertus, et détruit la bonne odeur qui édifie ; c'est une tache dans les plus grands hommes qui en éclipse le mérite. […] Cette langue ne parle pas, elle articule des mots qui signifient tout et n'expriment rien ; l'un détruit le sens que présentait l'autre.

88. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

Cet auteur propose deux raisons qui font voir les difficultés que l’on a de justifier la Comédie, et il tâche de les détruire.

89. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98

Il suffirait, pour détruire ce raisonnement, de faire remarquer combien les Pères et les Docteurs des derniers temps sont d’accord avec les Anciens sur l’article du Théâtre.

90. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Si la Comédie détruit la Foi en ruinant la Croix de Jésus-Christ, elle renverse encore les bonnes mœurs, qui doivent accompagner la foi si elle est vivante, et telle qu’elle doit être pour nous conduite au salut. […] On ne doit pas s’étonner que les enfants du monde combattent avec tant de chaleur ces sentiments, qui étant des suites nécessaires de la Religion, et inséparables de la vraie piété, sont aussi anciens dans l’Église, que les vérités chrétiennes qui les produisent : Car renversant le Théâtre, et ruinant la Comédie, on détruit tout d’un coup le royaume de Satan, qui ne subsiste, selon l’Apôtre S.

91. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

« Fuis ce lieu dangereux, innocente pudeur ; Fuis ces rochers couverts des débris de l’honneur »r Comme l’amour profane est la source des plus grands désordres, rien n’est plus dangereux que d’allumer, de fomenter, de nourrir cette passion, et de détruire ce qui la tient en bride. […] Le licite, loin d’empêcher l’illicite de se soulever, le provoque ; ce qui vient par réflexion n’éteint pas tout ce que l’instinct produit ; tout ce qui attaque le sensible dans les comédies les plus honnêtes, attaque et détruit secrètement la pudeur.

92. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Ainsi le titre que l’Auteur de la Dissertation a mis à la tête de ce Chapitre, est entièrement détruit : et tout ce qu’il a dit dans les quatre Chapitres précédents, est inutile. […] Augustin, et les autres Pères de l’Eglise se sont servis du témoignage de ces grands personnages du paganisme, pour détruire cette erreur populaire. […] Le Synode de Milan déclare que les Spectacles du Théâtre sont des restes exécrables du Paganisme ; et que par conséquent il les faut détruire par les raisons que les anciens Pères ont employées pour détruire le Paganisme, et l’Idolâtrie des Spectacles, qui sont le principe et la source de ceux qui restent encore parmi nous : y a-t-il de conséquence plus juste et plus certaine ? […] Que l’Auteur donc de la Dissertation reconnaisse que l’on détruit un plaisir public, infâme et criminel, par des maximes qui n’ont encore aujourd’hui que trop de causes, et trop de prétextes. […] , de vouloir détruire un plaisir public » ; et saint Chrysostome au contraire dit qu’en renversant les Théâtres on détruit les vices.

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