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294. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

MM. les comédiens François ont déjà détruit eux mêmes cette objection, en assurant que si la comédie a des dettes, elle possede un mobilier considérable, des biens-fonds et d’autres propriétés, dont la valeur immense ne peut se calculer23.

295. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Mais nos Poètes se guident sur une autre boussole que les anciens : leur but, c’est de détruire la Religion ; leur maxime c’est de renverser la morale ; et leur grande affaire, c’est à tout le moins de faire rire.

296. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

De sorte qu’au lieu que le devoir d’un Chrétien, selon l’esprit de l’Evangile, est de mortifier en soi les passions et de les détruire ; au contraire, l’exercice ordinaire d’un Comédien est de les exciter en soi et dans les autres ; et pour faire aimer ces mouvements déréglés du cœur, et les rendre agréables, on les colore du nom de vertu, comme l’ambition et la vengeance de grandeur d’âme, le désespoir et l’opiniâtreté de constance invincible, ainsi du reste. […] L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnête dans ce qui fait la matière de la Comédie, par des discours profanes pleins de dogmes et de maximes païennes ; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente, on profane au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle.

297. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Mais il est au dessus des Dieux, puisqu’il les détruit.

298. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

On ne voit pas que l’excès de ces éloges les détruit, que les commentaires ne sont le plus souvent que des apologies des fautes de ces grands maîtres ; qu’ils tirent de ces mines si riches, dit-on, plus de terre que des trésors, qu’il résulte de ce fatras de déclamation, que ces beautés sublimes se réduisent à très-peu de chose ; que dans ces chef-d’œuvres il y a plus de médiocre, plus de mauvais que de bon.

299. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Elle pourrait détruire la Pierre, dont l’opération est si dangereuse, puisqu’on prétend qu’il y a des gens qui ne sauraient entendre le son de certains instrumens, sans ressentir une violente envie d’uriner.

300. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

On peut omettre le cinquième Acte sans détruire l’action principale ; il renferme lui-même une action à part, qui ferait le sujet d’une nouvelle pièce ; or cette duplicité est toujours très vicieuse.

301. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Il faut quelquefois lancer un regard sur les serpents et sur les vipères pour s’animer à les détruire : car justement indigné au point que je le suis, je ne saurais obtenir de moi de m’exprimer sans quelque chaleur.

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