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294. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Plaute dans un Prologue, fait défendre par Mercure, de la part de Jupiter, toutes les brigues, parce que, dit-il, pour un Comédien comme pour un Grand homme, la Loi est la même ; c’est par le mérite & non par la cabale qu’il faut triompher : Eadem Histrioni sit lex, quæ summo viro : Virtute ambire oportet, non favoribus. […] Il ne fallut plus aux Romains, ou que des Spectacles de sang, ou que des Spectacles si licencieux, si impurs, que Julien l’Apostat défendit aux Prêtres de ses faux Dieux d’y assister.

295. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Pour l’histoire du volume de Clélie, peut-être qu’en réduisant tous les solitaires à celui à qui on envoya ce livre de Parish, et le plaisir que vous supposez qu’ils prirent à se voir « traiter d’illustres », à la complaisance qu’il ne put se défendre d’avoir pour celui qui l’obligea de voir l’endroit dont il s’agit ; peut-être, dis-je, qu’elle approcherait de la vérité : mais je ne vois pas qu’en cet état-là elle vous pût servir de grand-chose. […] Ils tâchent à profiter des vérités dont on se sert pour soutenir la cause que l’on défend.

296. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Vous reconnaissez que Dieu vous ordonne la pureté dans la conversation, qu’il vous défend les discours insensés et les plaisanteries indécentes aussi sévèrement qu’il vous défend de prendre son nom en vain : vous savez qu’il vous a été recommandé de ne laisser échapper de votre bouche aucune parole impure ; et néanmoins vous allez dans un lieu où vous n’entendez qu’un langage impur et profane ; les hommes que vous voyez ne vous entretiennent que d’objets grossiers et immoraux ; ces hommes sont chargés de revêtir toutes ces obscénités de toute la magie du langage, afin de vous en faire avaler le poison, et ils poussent si loin cet art funeste, qu’il n’est point de mauvaise compagnie qui pût vous être aussi fatale !

297. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Ces grands tableaux l’instruisaient sans cesse, et il ne pouvait se défendre d’un peu de respect pour les organes de cette instruction. 5°. […] A l’égard de la pudeur du sexe en particulier, quelle arme plus douce eût pu donner cette même Nature à celui qu’elle destinait à se défendre ? […] Défendre au Comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’homme d’être malade. […] On ne se ménage point dans la dispute : chacun, se sentant attaqué de toutes les forces de son adversaire, est obligé d’employer toutes les siennes pour se défendre ; c’est ainsi que l’esprit acquiert de la justesse et de la vigueur. […] [NDE] Alceste dit à Philinte qui flatte Oronte et pourtant s’en défend : « Et que fais-tu donc, traître ? 

298. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75

Au reste quelque convaincu que je sois de la vérité de mes réflexions sur l’essence de la Comédie, je les soumets à l’examen du public, sans m’engager à les défendre contre mes adversaires.

299. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

Aussi est-elle condamnée dans l’ancienne Loi : vous ne prêterez pas3 votre argent à usure, & vous n’exigerez pas une plus grande quantité de fruits que vous n’en aurez prêtés ; elle est défendue dans l’Evangile : prêtez sans esperer aucun intérêt4.

300. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114

Les vertus vraiment chrétiennes ne sont nullement assorties au Théâtre, les Auteurs dramatiques ont été forcés de les farder pour s’accommoder au goût du Parterre, cette profanation a fait défendre la représentation des choses saintes, comme étant plus propres à scandaliser, sous ce déguisement, qu’à l’édification des fidéles.

301. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

On défendit aussi certaines Fêtes Baladoires, établies par des Seigneurs, qui en tiraient un tribut.

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