« Comme la galanterie et les aventures extravagantes sont le sujet le plus ordinaire de ces productions, comme d’ailleurs le style qu’on y emploie est loin de ressembler au style des affaires sérieuses, il s’ensuit que nous y puisons insensiblement des sentiments extraordinaires et romanesques ; bientôt la tête n’est pleine que de héros et d’héroïnes. […] » « Toutes les personnes qui entrent dans ces lieux profanes, et qui contribuent de leur bourse à les soutenir, quelque modique que soit d’ailleurs la somme, doivent se considérer comme ayant contribué, autant qu’il a été en elles, au succès de ces instruments de corruption, et se sont en conséquence rendues complices de l’exercice public et patent de l’impureté et de la profanation. […] N’oublions pas, d’ailleurs, combien de temps se perd dans ces frivoles amusements ; on en perd dans les préparatifs du départ, on en perd pendant la représentation ; et, après le retour, la langueur dont ces plaisirs funestes ont pénétré nos sens, nous fait perdre bien du temps encore, le temps, ce trésor le plus précieux de tous, et nous détourne conséquemment de nos occupations les plus importantes.
Je dois même convenir, que cette erreur a esté suffisamment détruite par les sçavants Ecrits qui ont parû ; & je n’aurois pas entrepris d’y rien ajoûter, si je n’avois crû que toutes les fois que l’Eglise se trouve attaquée, elle engage dans sa défense ses Prédicateurs comme ses Ecrivains : y ayant une difference notable entre la parole écrite & la parole animée ; entre une Dissertation, & un Sermon ; & si d’ailleurs mon zele n’estoit honoré de l’approbation du Prélat illustre M. de Harlay, Arch. de Paris. […] Que si l’Eglise a tant d’aversion pour une pratique Juive, quoyque d’ailleurs consacrée par l’exemple du Sauveur, quel éloignement ne devons-nous pas avoir pour une invention Payenne, qui ne se trouve appuyée de l’autorité ny de l’exemple d’aucun Saint ? […] D’ailleurs,5. […] D’ailleurs, dit un Pere, Salv. […] Les plus grands Saints n’y seroient pas sans péril : que ne devez-vous donc pas craindre, vous qui n’y allez qu’avec un cœur rempli des folles joyes de ce monde, & qui n’avez d’ailleurs que ténebres dans l’entendement, que foiblesse dans la volonté, que revolte dans les sens ?
Quelques Auteurs attribuent cette Pièce à Jean de Meun, mais Jean de Meun cite lui-même des passages de Pathelin dans sa continuation du Roman de la Rose ; & d’ailleurs nous avons de bonnes raisons pour rendre cette Pièce à Guillaume de Lorris*.
Lorsqu’une Pièce, d’ailleurs estimable, a des taches que le grand nombre n’aperçoit pas, & qui peuvent nuire au bon goût, il est utile de les faire remarquer, & que la crainte du ridicule empêche les Auteurs de nous donner du clinquant pour de véritables beautés.
et on le dérobe à ses occupations, à ses devoirs les plus pressants pour de vains spectacles, qui seraient de ce côté-là criminels quand ils ne le seraient pas d'ailleurs.
, dans les autres décrets de l’Eglise, que les passages de l’Ecriture sur laquelle on fonde la prohibition de l’usure pour les ecclésiastiques, regardent également tous les chrétiens : il faudra donc conclure dès làs, que l’on a voulu faire une obligation spéciale aux clercs de ce qui était d’ailleurs établi par les règles communes de l’Evangile : vous ne vous tromperez pas en tirant dans le même cas une conséquence semblable des canons, où les spectacles sont défendus à tout l’ordre ecclésiastique, et le canon du Concile de Tours que nous avons rapporté vous en sera un grand exemple.
Il est plus séant d’aller au Spectacle que dans la boutique d’un vil Artisan ; & puis d’ailleurs, les Bucherons, les Maréchaux, les Cordonniers qu’on nous représente sur le Théâtre, chantent un peu mieux que ceux qui sont par le monde.
D’ailleurs le pape s’est prononcé d’une manière non équivoque en faveur de ceux-là, et les prêtres rigoristes en France ne sont nullement fondés à élever des prétentions injustes contre ceux-ci.