/ 310
18. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123

D’ailleurs, la conviction de notre misère, nous porte à rechercher les amusemens, afin de nous distraire des idées tristes qui nous affligent. […] Le faible intérêt qu’on prend aux Poèmes lyriques, ne mérite aucune attention : il est impossible qu’on soit beaucoup affecté de ce qui concerne leurs Personnages, puisque la musique refroidit nécessairement l’intrigue, & empêche d’entendre une grande partie des paroles ; d’ailleurs, l’action des Drames chantants est ordinairement très-peu de chose.

19. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Il est nécessaire qu’ils ne soient composés que de peu de paroles ; les passions èxtrêmes ne sont point de longue durée ; & d’ailleurs, le Musicien fait plus valoir un seul mot dans pareille circonstance, qu’un grand nombre de paroles. […] D’ailleurs, la plus-part des Savans qui ont écrit sur les règles théâtrales, l’ont conseillé au Poète Dramatique.

20. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248

D’ailleurs, qu’il est indiscret de s’exposer même une seule fois à l’occasion de pécher ! […] D’ailleurs, rien ne vient mieux à mon sujet.

21. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -

Combien, depuis la publication de ce volume, de jeunes Genevois, d’ailleurs bons citoyens, n’attendent-ils que le moment de favoriser l’établissement d’un théâtre, croyant rendre un service à la patrie et presque au genre humain ? […] D’ailleurs, le mal qu’ils m’ont fait à moi-même m’ôte le droit d’en dire d’eux.

22. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVI. Les pièces comiques et risibles rejetées par les principes du même Platon. » p. 64

D’ailleurs les pièces comiques étant occupées des folies et des passions de la jeunesse, il y avait une raison particulière de les rejeter ; « de peur, disait-il, qu’on ne tombât dans l’amour vulgaire »De Rep. 10.

23. (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20

Que penseriez-vous enfin d’un Auteur qui vous accuseroit de Matérialisme ; & qui, pour prouver ce qu’il avance, diroit qu’il vous a jugé d’après vos ouvrages & d’après des conversations publiques, où vous ne lui avez pas paru prendre beaucoup d’intérêt à la spiritualité de l’ame, enfin d’après l’opinion de vos concitoyens & de la Sorbonne même ; que ces sentimens sont d’ailleurs une suite nécessaire de votre Philosophie ; & que, si vous ne jugez pas à propos de les adopter ou de les avouer aujourd’hui, la Logique que l’on vous connoît doit naturellement vous y conduire, ou vous laisser à moitié chemin ? […] Ceux qui, à cet égard, ne sont pas de notre sentiment, quoique d’ailleurs ils admettent la divinité des Ecritures, nous les regardons comme de mauvais logiciens, qui accordent les prémisses, & qui nient la conclusion.

24. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Elise n’est par contente de ces raisons, parce qu’elle conçoit clairement que rien au monde pourra mettre son honneur à couvert, lorsque la démarche de Valère sera rendue publique ; on l’accusera toujours avec fondement d’y avoir donné son consentement, et par conséquent on la croira coupable, etc… d’ailleurs Elise a raison d’être offensée de ce que Valère ne lui a point obéi, et n’est point sorti de la maison selon ses ordres dès le premier moment qu’elle a su qu’il y demeurait. […] Il faut donc corriger si l’on peut cet amour, et sans cela la Pièce des Plaideurs, quelque charmante qu’elle soit d’ailleurs, ne peut absolument être admise sur le Théâtre de la Réformation.

25. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Et d’ailleurs, que peut mettre le Poète dans un morceau chantant ? […] D’ailleurs les Musiciens peuvent-ils oublier que le chant est presque l’imitation fidelle de la manière dont on parle communément ? […] Il semble d’ailleurs que le travail du Poète a plus de mérite lorsque ses Vers sont d’une mesure égale ; il est alors à supposer qu il a eu plus de peine à rendre sa pensée. […] Et d’ailleurs, il n’est point de mélodie sans l’accord parfait des mots les uns avec les autres ; de même qu’un discours oratoire n’est éloquent que par la cadence, la rondeur de ses périodes.

/ 310