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43. (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322

Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son amour, qu'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.

44. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35

Que les Peres & les Meres sont donc coupables, s’ils permettent à leurs enfans d’aller aux Spectacles !

45. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40

Que ceux qui dansent ainsi fréquemment, par le plaisir qu’ils prennent à danser, s’attachent avec tant de passion à cet exercice, qu’ils tombent presque toujours dans quelque faute, qui les rend coupables de péché mortel.

46. (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48

 Cependant, Grand Prélat, d’invincibles obstacles S’opposent au dessein d’abolir les spectacles ; Auprès des Souverains l’oisiveté des Cours Malgré tous les serments les maintiendra toujours, Et les peuples privés d’un plaisir excusable Peut-être en chercheraient quelqu’autre plus coupable.

47. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

sujet de mes plaintes, dit encore ce saint Prêtre, c’est qu’en allant à la Comédie nous devenons plus coupables et plus inexcusables que les païens et les barbares. […] Car les coupables ne deviennent pas innocents par la multitude de leurs complices ; et une Loi ne perd rien de sa force, quand les infractions s’en multiplient. […] que lorsqu’on va à la comédie, on devient coupable de toutes les mauvaises pensées, et de toutes les tentations qu’on y peut avoir ; parce qu’elles sont toutes volontaires ; et par conséquent criminelles dans leur cause, qui est l’amour de la comédie, qui y fait aller. […] Tout de même en allant volontairement à la comédie, l’on devient coupable de toutes les mauvaises pensées qu’on y peut avoir par hasard, et de tous les péchés qu’on n’aurait pas dessein de commettre ; parce que c’est de sa propre volonté et de plein gré qu’on y est allé. […] Mais, supposé même que vous n’offensiez pas Dieu en votre particulier ; n’êtes vous pas cause que d’autres l’offensent par le mauvais exemple que vous leur donnez ; et ainsi ne devenez vous pas coupable en allant à la Comédie.

48. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Il a été indigné que le domaine sur les créatures ait été donné à l’homme : c’est pourquoi il a tâché d’envahir ce domaine, et de s’en servir pour rendre l’homme coupable. […] D’ailleurs peut-on me répondre, qu’on n’expose aux bêtes féroces, ou qu’on ne punisse ordinairement que les seuls coupables ? […] Il y en a d’autres qui y sont conduits comme coupables ; mais comment ? […] vous osez comparer le coupable avec son juge ? L’un est coupable, parce qu’il a découvert ; et l’autre est juge, parce qu’il n’y a rien qu’il ne découvre.

49. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473

Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lorsqu'un ami l'arrête, il n'a d'yeux que pour soi, Et dans ses intérêts toujours inexorable Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » Personne aussi ne s'est jamais blessé de ces paroles barbares d'un père à un fils, à qui il donne charge de le venger.

50. (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299

Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lorsqu'un ami l'arrête, il n'a d'yeux que pour soi; Et dans ses intérêts toujours inexorable, Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » On écoute avec plaisir ces paroles barbares d'un père à un fils, à qui il donne charge de le venger.

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