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97. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Je crois que tout le monde convient de cela avec lui. […] Convenons donc qu’une Comédie, pour atteindre à son but, ne doit qu’exposer le vice d’après nature, sans le charger d’un ridicule qui ne serviroit qu’à en affoiblir l’horreur.

98. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7

Je conviens que cela peut les déranger quelquefois.

99. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21

Il leur met dans la bouche des discours indignes des héros du Christianisme, qui ne sont bien caractérisés que par l’humilité, & qui ne conviennent qu’à ces prétendus grands hommes de l’Antiquité payenne.

100. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89

J’en conviens, mais ce sont des chrétiens qui leur mettent ces blasphèmes dans la bouche.

101. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Que l’on n’entende jamais parmi vous de paroles bouffonnes ou déshonnêtes ; elles ne conviennent nullement à des hommes appelés à la sainteté 12, etc. […] » « Le Monde, dira-t-on, est plein de dangers inévitables… Il faut en convenir. […] Nous instruisons un moment, mais nous avons longtemps séduit ; et, quelque forte que soit la leçon de Morale qui termine la pièce, le remède est trop faible et vient trop tard. » Louis Riccoboni, célèbre acteur du Théâtre italien de Paris, auquel il renonça par principe de religion, convient, dans l’un de ses ouvrages imprimé en 1743 et 1767, que, dès la première année qu’il monta sur le Théâtre, il ne cessa de l’envisager du mauvais côté. […] « Je crois, disait-il, que c’était précisément à un homme tel que moi, qu’il convenait d’écrire sur cette matière. Et cela, par la même raison que celui qui s’est trouvé au milieu de la contagion, et qui a eu le bonheur de s’en sauver, est plus en état d’en faire une description exacte… Je l’avoue donc avec sincérité, je sens, dans toute son étendue, le grand bien que produirait la suppression entière du Théâtre, et je conviens sans peine de tout ce que tant de personnes graves et d’un génie supérieur ont écrit sur cet objet. » Le Théâtre, selon Riccoboni, était, dans son commencement, le triomphe du libertinage et de l’impiété ; et il est, depuis sa correction, l’école des mauvaises mœurs et de la corruption.

102. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

En effet, on est convenu que c’est la joie & les délires du vin qui ont inspirés aux hommes la prémière idée d’un Spectacle ; or, est-il probable qu’ils ayent alors songé à la Tragédie ? […] La pluspart de nos connaissances, & sur-tout celles du Théâtre, nous viennent d’au-delà des Alpes ; il faut en convenir, malgré notre amour propre. […] Il n’a fallu que le seul Homère pour conçevoir & produire le Poème épique ; son ouvrage est non-seulement admirable ; mais le chef-d’œuvre de l’esprit humain : Eschyle donne à la Tragédie la grandeur & le sublime qui lui convient : Aristophane & Ménandre prêtent à la Comédie l’enjouement & les graces qu’elle doit avoir.

103. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? […] Leur conviendrait-il d’être moins vertueux que ceux qu’ils corrigent, et n’aurait-on pas droit de leur dire avec Jésus-Christ, « Medice, cura te ipsum », et avec S. […] Les plus zélés défenseurs du théâtre conviendront que ce n’est pas là qu’on la remplit ; il ne fut jamais l’école de la sainteté.

104. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

» Mais si vostre art a mort ne les ruyne » Ravis serez tous a la boucherie » Si gay n’aura de qui la bouche rie » S’il le convient laisser mettre en ruyne. […] » De tous les Droicts assez entends l’affaire » Pour exploicter sans long temps pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu » Si en brief temps je ne fais des merveilles » Puis qu’il convient que je souffle es oreilles » Bien tost mourront les coquins de Jesus. » Lucifer aiant partagé entre les Diables ses commissions, Sathan lui parla de la sorte : » Voy Lucifer tous Dyables sont enclins » Par tours souldains mouvemens & declins » Dessus les champs leur deuoir tres bien faire, » Mais au depart pour mieulx nous satisfaire » Ta patte estends sur nos groings dyabolicques » Pour confermer nos esprits drachoniques » Que recevons pour benediction Là même, folio 5. verso.

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