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257. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Et qui ne s’étonnera du transport où l’appétit de les décrier a conduit ce menteur et impudent écrivain ?

258. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Ce qui souille par la bouche, souille par les yeux et par les oreilles, ce sont les avenues du cœur ; serait-il bien pur, si ce qui y conduit est corrompu ?

259. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Hercule connut alors, que celle qui se présentait avec mignardises et ébattements, nous menait finalement à la mort : au contraire l’autre nous conduisait à vertu, laquelle par peines et travaux et dangers nous rendait immortels.

260. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Voyez Polieucte & Néarque, leur mort fait bénir par la pieuse Assemblée les coups qui les conduisent à la béatitude éternelle, récompense des Martyrs. […] J’en connais qui n’étant pas sortis du Royaume, jeunes encore, dans le temps de l’Edit, furent pris dans des lieux où ils faisaient leur prêche, & conduits aux galères. […] Ces deux vers admirables à son Père, lorsque les Philistins vont le conduire au Temple de Dagon ; il lui dit : « Ne me retirez pas votre amour paternel, On est assez puni quand on est criminel. » 6.

261. (1647) Traité des théâtres pp. -

Ceux donc qui conduisent ou envoient là leurs filles, les remettent à de mauvais Maîtres, et les adressent à une école très dangereuse. […] Cela étant, et les y ayant pour ainsi dire conduits, ils sont tout notoirement coupables de la ruine en laquelle ils les font tomber. […] Comprendre : qui les incite à se conduire ainsi.

262. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Ceux qui montaient aux degrés, avaient leurs entrées sous les Portiques extérieurs, et ceux qui montaient aux Portiques répondaient par le bas dans une galerie qui tournait sous les degrés et qui communiquait avec les sept passages qui conduisaient à l’Orchestre. […] [Divinae Institutiones], comme un principe incontestable, que la volupté des yeux, c’est-à-dire, celle qu’on prend aux spectacles et aux peintures, détourne ordinairement de la véritable sagesse : que les Philosophes ont reconnu qu’il fallait bien plutôt se réjouir à voir la beauté du Ciel et des étoiles ; que cependant ces Philosophes mêmes n’ont pas laissé d’assister à ces spectacles ; mais qu’il n’en doit pas être de même des Chrétiens, qui connaissant la vie bienheureuse, peuvent aisément voir que ces spectacles loin d’y conduire nous en détournent, et ne servent qu’à faire glisser la corruption dans le cœur. […] Oserions-nous lui offrir cette action et lui dire, Seigneur, c’est pour vous obéir que je veux aller à la Comédie ; ce sera votre esprit qui m’y conduira ; ce sera vous, qui serez le principe de cette action.  […] Pour reprendre donc tout ce que nous avons dit dans ces deux derniers Chapitres, il est constant que le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctification des Fêtes, et que toute sorte de jeux et de spectacles sont défendus en ces mêmes jours par les lois Ecclésiastiques et Civiles, d’où il s’ensuit sur le principe commun et reçu de tout le monde, que celui-là pèche mortellement, qui en ces jours emploie injustement le temps en cette sorte d’exercice, si ce n’est que l’ignorance, et le sentiment relâché de ceux que lui donnent conseil et qui le conduisent, puisse diminuer sa faute : ce que Dieu n’a jamais promis.  […] Esprit les y conduise, ce qui est un blasphème dont personne ne peut être capable, quelque passion que l’on puisse avoir pour la Comédie et l’Opéra ?

263. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

., le plus fatal de tous les aveuglement ; & se conduire par un préjugé si funeste, c’est fournir contre nous-mêmes des armes au plus dangereux de nos ennemis, qui est la coutume du monde.

264. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Tout nous conduit à cette grande vérité, qu’il faut se tenir pret à mourir, le moins qu’on y pense.

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