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199. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Qu’auroit-ce été si ce Savant eût fait ses opérations aux petits Spectacles, dans ces trous infects où la canaille de Paris, trop imitée par les autres classes de citoyens, se rassemble ou plutôt s’entasse pour applaudir à des ouvrages auxquels il est impossible de donner un nom.

200. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Il n’est pas même permis aux Comédiens d’avoir des chaises, ni de s’asseoir dans un lieu public, ni de paraître dans les assemblées publiques, quoique cela fût permis à tous les citoyens : « Exceptis Scenicis, et qui spectacula populo præbent, cœteris omnibus, sellarum, sedendi, et conveniendi in publicum, tribuimus facultatem » (L.

201. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

donc que les prêtres n’ont de sacré que leur caractère, et que, du moment où ils s’oublient au point de l’avilir, ils tombent sous la loi commune, et reçoivent, comme les autres citoyens, le châtiment dû à leurs crimes ou à leurs délits. […] Nous allons examiner dans le chapitre suivant, si les prêtres qui agissent avec tant de rigueur contre des citoyens qui exercent une profession voulue et consacrée par les lois du royaume, n’ont pas besoin pour eux-mêmes de l’indulgence des peuples, à l’égard de l’oubli qu’ils manifestent des propres lois ecclésiastiques, qui leur imposent, dans leur conduite privée, des obligations qui sont totalement inexécutées de nos jours.

202. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

La comédie, dit-il, allume le feu des passions ; les Ministres de la Réligion la défendent ; dans la conscience on ne doit pas conclure de la tollérance publique, qu’il soit permis d’y aller ; si le théatre offre des avantages, il offre des dangers : l’autorité publique qui ne voit les objets qu’en grand, par des vues générales, croit devoir permettre cette école du ridicule, pour le délassement du citoyen, l’encouragement du génie & l’honneur de la nation ; mais en l’interdisant pour la conscience, on aura parlé en chrétien, en homme raisonnable.

203. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Tous les Magistrats, en tout tems, en tou lieu, pouvoient sans formalité faite donner les verges à un acteur, ils ne jouissoient pas des priviléges des Citoyens Romais ; les loix les déclaroient infames, la plûpart étoient esclaves, & les Maîtres avoient droit de faire fouéter leurs esclaves, quand il leur plaisoit.

204. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Il est inconcevable que cet ingénieux Ecrivain dont les poésies sont si agréables, si riches, si variées, qui, par son honnêteté, autant que par son talent, honore depuis tant d’années notre Parnasse ; bon citoyen, ami de ses rivaux, du caractere le plus doux, ennemi de toute intrigue, détestant les cabales, évitant avec le même soin & l’adulation & la satyre, ait à se plaindre de son siecle, Nous ne connoissons point sa personne, nous n’examinons point son mérite poétique, mais ce que nous venons de rapporter, pris de ses œuvres sur la religion & les mœurs justifie le mécontentement de son siecle, & fait voir le fond qu’on peut faire sur les éloges des Journaux.

205. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Auguste les laissa se débattre, se ridiculiser, se déchirer mutuellement ; il aida même en leur accordant les privilèges des citoyens, entr’autres de les soustraire à la juridiction des Magistrats, pour les soumettre immédiatement à la sienne, comme en France on a soustrait les Comédiens aux Magistrats municipaux, pour les soumettre à un inspecteur particulier.

206. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

On s’y faisait un point d’honneur de se bien acquitter de ses devoirs de chrétien, de citoyen, d’époux et de père.

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