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39. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15

Il cite en confirmation de son sentiment un beau passage de S. […] Je vous pourrois en citer quelques-uns, que j’ai l’honneur de connaître, je sçai ce qu’ils jugent en ce point : & mon sentiment ne sçauroit qu’y être conforme.

40. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Je citerai, quand l’occasion s’en présentera, plusieurs de ces passages dans lesquels ils nous encouragent à l’applaudir. […] Que l’on me cite une chose qu’on ait d’abord applaudi d’une voix unanime ? […] Voici ce que dit le fameux Rhéteur Longin ; « Les grands mots, selon les habiles gens, sont en effet si peu l’essence entière du Sublime, qu’il y a même dans les bons Écrivains des endroits sublimes dont la grandeur vient de la petitesse énergique des paroles3. » Si l’on voulait récuser l’Auteur Grec que je viens de citer, sous prétexte de son ancienneté, & que les goûts ne sont plus tels qu’ils étaient autrefois, le témoignage de Boileau montrerait que les Auteurs Modernes sont du même avis.

41. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107

Gèrard cite ici la préface de Riccoboni, Traité de la réformation du théâtre.

42. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Voyez les conférences d’Angers depuis la pag. 547. déjà citée, jusqu’à 557. […] Pour vous en convaincre, il suffiroit de vous remettre sous les yeux, le témoignage de Benoit XIV, que nous venons de citer, & la commission qu’il donna au célèbre Concinna en 1752. […] Pour abréger, je ne citerai que deux des plus fameux Théologiens de cette nation, Gonzales, & le Cardinal d’Aguirre. […] L’accomplissement de cet oracle Encyclopédiste n’étoit certainement pas fixé à l’époque de l’arrêt, que nous venons de citer. […] Oui, j’aime à me persuader, qu’il n’y a pas ici de Confesseurs, assez peu éclairés sur l’article des spectacles, pour n’en pas faire un crime à leurs pénitens ; mais si l’on pouvoit en citer un : je lui donnerois hardiment le défi de signer sa décision, & je donne par avance la garantie, qu’il n’oseroit l’accepter.

43. (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »

[NDE] Etant donné la nature particulière du texte de Montaigne, avec ses trois "couches" (1580, 1595, exemplaire de Bordeaux) repérées respectivement par les lettres a, b et c, nous dérogeons à la norme habituelle qui est de citer d'après les toutes premières éditions, en donnant leur pagination.

44. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Mais comme il n’est pas permis de pénétrer dans ce sanctuaire, nous ne pouvons que présumer des règlements dont leur piété et leur sagesse ne permettent pas de douter, et de citer l’un des plus grands et des plus habiles Magistrats de France, dans un ouvrage célèbre, où il explique toute la discipline du Palais. […] Il a laisse un autre ouvrage qu’on cite tous les jours au barreau. […] Il cite quelques vers de M. de Maniban, grand-père du premier Président du Parlement de Toulouse, qui depuis quarante ans a gouverné cette illustre compagnie avec autant de prudence et de politesse que de dignité. […] J’en citerai seulement quelques traits.

45. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

On ne représenterait pas la comédie, si on n’aimait le vice : « Si flagitia non probaremus, comedia nulla esset omnino. » C’est le comble du désordre de louer le désordre, et une maladie extrême de louer la maladie : « Libidinem laudare summæ libidinis, ægritudinem laudare maxime detestabile. » Les comédies affaiblissent les hommes les plus forts, amollissent le cœur, énervent la vertu, ce qui les fait chasser avec raison de la république de Platon : « Lamentantes inducunt, fortissimos molliunt animos, discuntur vitia, nervos omnes virtutis elidunt ; recte igitur a Platone excluduntur in ea civitate quam finxit, etc. » Pour imprimer à son fils l’amour de la décence, il cite (Officiis C. […] Nous n’en avons vu citer aucun. […] Beaumon cite diverses permissions accordées aux Comédiens, ce qui était inutile, puisqu’il est notoire que les spectacles sont tolérés dans le royaume, et qu’il n’est pas moins notoire que la religion et les bonnes mœurs les interdisent. […] Ce qui m’étonne, c’est que les apologistes du théâtre moderne aient été assez peu instruits, ou assez peu de bonne foi, pour confondre ces objets, et ne pas voir par les dates même des lettres patentes et des arrêts qu’ils citent avec tant de confiance, que ces titres ne peuvent appartenir à des hommes nouveaux, si différents de ceux qu’on a voulu autoriser, qu’ils ne peuvent au contraire que proscrire des gens si opposés à l’esprit et aux vues religieuses qui les firent accorder.

46. (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292

Augustin, que je ne me lasse point de citer, les appelle tantôt l’impureté d’une folle compassion, et tantôt une démangeaison d’amour propre, qui n’est pas fâché qu’on lui égratigne la peau, pour ainsi parler ; parce que cette satisfaction passagère lui cause une enflure pleine d’inflammation, d’où il sort du sang corrompu et de la boue. […] Vous avez trop de piété, Monsieur, pour vouloir en dédire Saint Augustin : mais s’il m’était permis de me citer, profane que je suis, après une autorité sacrée, j’oserais vous rappeler une tirade de ma Satire, où j’ai fait voir qu’on ne va point à la Comédie pour se rendre plus vertueux ; qu’on y va seulement dans la vue d’un délassement agréable ; qu’au contraire notre orgueil se rend quelquefois plus fier par le plaisir malin que nous sentons à détourner sur le prochain la peinture des vices qui sont représentés dans les Comédies ; qu’enfin tout le fruit qu’on en retire, c’est d’apprendre le secret d’être vicieux, sans passer pour ridicule.

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