Ces avanies affligent les familles, et, en ameutant le peuple, causent des troubles toujours dangereux dans l’ordre social.
M. le Prince de Conti qui avait fréquenté les Théâtres avant sa conversion, et qui savait les maux qu’ils causent, se crut obligé d’écrire contre la Comédie ; et il le fit d’une manière savante, élevée, et très pressante.
Il en est comme du jeu, les petites sommes qu’on y expose causent à la fin la ruine des familles ; à l’Opéra, par exemple, où les places coûtent douze livres, chaque représentation va communément à vingt mille livres, à deux représentations par semaine, voilà plus de deux millions par an. […] Deux Danseuses et deux Chanteuses causent plus de trouble et de scandale, font faire plus de banqueroutes à un Marchand, de dettes à un Seigneur, de vols aux enfants de famille, que les trois cents courtisanes.
Elle y a entretenu le trouble, la division, la guerre civile, qui ont pensé y détruire la religion Catholique, & enfin causa l’extinction de la famille royale des Valois. […] Cependant cette Princesse ingrate favorisa le Calvinisme, causa les guerres de religion, procura tous les édits qui donnoient la liberté de conscience, fit tenir malgré le Pape Pie IV le Colloque de Poissi, où la religion fut mise en probleme, & comme si le Calvinisme en fut sorti triomphant, elle lui fit deux jours après donner la liberté de conscience. […] Son conseil secret ètoit tout composé de Protestans, en particulier du Chancelier de l’Hôpital, dont le Calvinisme lui étoit si connu, que quand elle fut mécontente de lui elle le decrédita auprès du Roi son fils, & causa sa retraite de la Cour. […] Par une ambition aveugle & sans bornes elle a voulu diviser pour regner, formé des partis, causé des guerres civiles, occasionné des guerres étrangeres ; elle a brouillé la Cour, la ville, le royaume, les familles, les amis, le frere & la sœur, le mari & la femme : c’est la discorde qui sécoua son flambeau. […] Croiroit-on qu’elle est la cause secrette de cette fatale ligue, contre laquelle on déclame si vivement, & qui en effet a causé tant de ravages ?
Tout ce qui s’écartera des règles, comme, par éxemple, le Spectacle moderne, ne peut causer qu’un plaisir passager, & ne plaît même que parce qu’on est séduit par des beautés de mode ou de fantaisie.
Cet échange ne peut que causer de l’indignation à tous ceux qui connaissent le prix et le mérite de ces deux livres.
On a recours pour certaines maladies à l’agitation qu’elle a le pouvoir de causer dans notre cerveauax. » Athénée nous assure que toutes les lois divines et humaines, les talents, les vices et les actions des hommes illustres étaient écrits en vers, et publiquement chantés par des chœurs, au son des instruments ; et nous voyons par nos livres saints que tels étaient, dans les premiers temps, les usages des Israélites.
une autre Ordonnance du Prévôt de Paris, du quatorzième Septembre 1395. il leur fut défendu, « de ne rien dire, représenter, ou chanter dans les Places publiques ou ailleurs, qui put causer quelque scandale, à peine d’amende arbitraire, et de deux mois de prison au pain et à l’eau.