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79. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129

Ces avanies affligent les familles, et, en ameutant le peuple, causent des troubles toujours dangereux dans l’ordre social.

80. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

M. le Prince de Conti qui avait fréquenté les Théâtres avant sa conversion, et qui savait les maux qu’ils causent, se crut obligé d’écrire contre la Comédie ; et il le fit d’une manière savante, élevée, et très pressante.

81. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Il en est comme du jeu, les petites sommes qu’on y expose causent à la fin la ruine des familles ; à l’Opéra, par exemple, où les places coûtent douze livres, chaque représentation va communément à vingt mille livres, à deux représentations par semaine, voilà plus de deux millions par an. […] Deux Danseuses et deux Chanteuses causent plus de trouble et de scandale, font faire plus de banqueroutes à un Marchand, de dettes à un Seigneur, de vols aux enfants de famille, que les trois cents courtisanes.

82. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Elle y a entretenu le trouble, la division, la guerre civile, qui ont pensé y détruire la religion Catholique, & enfin causa l’extinction de la famille royale des Valois. […] Cependant cette Princesse ingrate favorisa le Calvinisme, causa les guerres de religion, procura tous les édits qui donnoient la liberté de conscience, fit tenir malgré le Pape Pie IV le Colloque de Poissi, où la religion fut mise en probleme, & comme si le Calvinisme en fut sorti triomphant, elle lui fit deux jours après donner la liberté de conscience. […] Son conseil secret ètoit tout composé de Protestans, en particulier du Chancelier de l’Hôpital, dont le Calvinisme lui étoit si connu, que quand elle fut mécontente de lui elle le decrédita auprès du Roi son fils, & causa sa retraite de la Cour. […] Par une ambition aveugle & sans bornes elle a voulu diviser pour regner, formé des partis, causé des guerres civiles, occasionné des guerres étrangeres ; elle a brouillé la Cour, la ville, le royaume, les familles, les amis, le frere & la sœur, le mari & la femme : c’est la discorde qui sécoua son flambeau. […] Croiroit-on qu’elle est la cause secrette de cette fatale ligue, contre laquelle on déclame si vivement, & qui en effet a causé tant de ravages ?

83. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -

Tout ce qui s’écartera des règles, comme, par éxemple, le Spectacle moderne, ne peut causer qu’un plaisir passager, & ne plaît même que parce qu’on est séduit par des beautés de mode ou de fantaisie.

84. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

Cet échange ne peut que causer de l’indignation à tous ceux qui connaissent le prix et le mérite de ces deux livres.

85. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117

On a recours pour certaines maladies à l’agitation qu’elle a le pouvoir de causer dans notre cerveauax. » Athénée nous assure que toutes les lois divines et humaines, les talents, les vices et les actions des hommes illustres étaient écrits en vers, et publiquement chantés par des chœurs, au son des instruments ; et nous voyons par nos livres saints que tels étaient, dans les premiers temps, les usages des Israélites.

86. (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436

une autre Ordonnance du Prévôt de Paris, du quatorzième Septembre 1395. il leur fut défendu, « de ne rien dire, représenter, ou chanter dans les Places publiques ou ailleurs, qui put causer quelque scandale, à peine d’amende arbitraire, et de deux mois de prison au pain et à l’eau.

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