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260. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Cette dépense devint un besoin, comme une preuve de la grandeur & de l’opulence.

261. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Les hommes efféminés qui s’y mêlent, n’ont pas besoin de changer de sexe, pour n’être que des femmes.

262. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Nous lisons dans la Poëtique d’Aristote que ceux qui préféroient le Poëme Epique au Poëme Tragique, se fondoient sur ce que le Poëme Epique ne devoit faire son impression que sur des Spectateurs éclairés, & par conséquent, disoient-ils, l’Epopée n’a pas besoin des secours que la Tragédie emprunte pour faire son effet sur des Spectateurs qui sont d’ordinaire une vile populace.

263. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

Or combien que lui et tous les autres saints docteurs aient eu beau prêcher, si n’ont-ils su tant faire qu’il ne nous en soit bien demeuré des vestiges et reliques lesquelles nous avons retenues par les désirs que nous avons des choses mondaines et séculières, qui nous sont plus plaisantes et agréables que la pureté, intégrité, et simplicité de notre religion, comme est la coutume de donner et planter des arbres le premier jour de Mai, de donner les étrennes au premier jour de l’an, qui ne serait pas paraventure mauvaise chose sinon qu’en ce faisant nous suivons la mauvaise coutume des Gentils, et comme eux donnons plutôt à ceux qui n’en ont aucun besoin qu’à ceux qui ont indigence.

264. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Il est surprenant que l’abbé Aubert homme d’esprit & de mérite, qui dans son journal observe les loix de la décence, & n’a aucun besoin d’ajouter à sa couronne le foible fleuron du conte de Psiché, ait perdu son tems à mettre en vers cette extravagance, d’ailleurs si peu convénable dans son état. […] Les graces & la beauté n’ont point de privilége : elles sont plus journalieres que tout le reste, & passent plus rapidement : il faut bien qu’on leur trouve ce défaut, puisqu’on a si souvent besoin de les recrepir.

265. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

C’est une foire où l’on étale toute sorte de marchandises ; chacun achete celle dont il a besoin ; c’est le fallon du Louvre où l’on expose des tableaux. […] Il est des défauts qui n’ont besoin que d’être fidélement retracés, pour ouvrir les yeux à ceux qui en sont atteints… Il a quelquefois avili ses talens en les faisant descendre à des plaisanteries basses.

266. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Mais nous n’avons pas besoin de récuser ces Juges. […] Quelle idée les Payens auroient-ils des Chrétiens, si avec une loi si sainte ils avoient besoin d’une pareille défense ?

267. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Tantôt on le voit prouver par le témoignage de beaucoup de grands hommes, que la doctrine de saint Thomas est irréprochable, comme s’il parlait à des gens qui eussent intérêt à la rejeter : tantôt il multiplie les passages, pour nous apprendre que ceux qui travaillent ont besoin de quelque divertissement, comme si l’on ne le savait pas bien ; tantôt il prouve que le divertissement n’est un mal que lorsqu’il est excessif, comme si on le lui contestait ; combien d’Auteurs saints et profanes fait-il parler sur les excès des anciens Spectacles, comme si le crime ne se trouvait que dans des actions où l’on ne garde nulle sorte de mesure ; combien allègue-t-il de Pères qui n’ont point trouvé à redire dans des jeux modérés, comme s’il avait quelqu’un à combattre qui ne fut pas de ce sentiment ? […] A l’égard des expressions de quelques Docteurs, dont le Théologien et les « honnêtes gens » pour lesquels il écrit se plaisent à abuser, il est à remarquer que l’homme n’étant pas capable d’un travail continuel, tous les saints Pères demeurent d’accord qu’il a besoin d’amusements, ou de quelques jeux propres à délasser l’esprit.

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