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196. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

La loi générale de la tolérance apprend & accoutume à paroître tout différent de ce que l’on est ; le rôle de l’amant dans ma piéce, (car les actrices peuvent-elles s’en passer dans la représentation, non plus que dans la réalité ?)

197. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Le théatre fait un grand usage des portraits dans plusieurs drames : celui d’une maitresse donné, perdu, trouvé ; un amant déguisé en peintre, un peintre entremetteur, une farce, une intrigue, un dénouement usé, & fort peu réjouissant : mais ce ne sont que des incidens.

198. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Pour augmenter l’embarras, on introduit dans la maison de Moliere, je ne sai à quel titre, de domestique, d’ami, de pensionnaire, qui tous sont faux, lequel suborne la servante qui est vieille & fort laide, & inspire à la fille Bejard des soupçons affreux contre son amant, qu’on accuse de vouloir l’enlever : l’intrigue se découvre, Moliere est furieux, & veut se venger.

199. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Saint Augustin au livre 3. de ses Confessions, chap. 2. suppose que les Comédies excitent les passions, conformément aux choses qui y sont représentées, autrement on n’y prendrait point de plaisir ; et il avoue que lui-même y assistant, il s’est souvent réjoui, quand il voyait les mauvais désirs des amants accomplis S. […]  » . « Alors, dit-il, lorsque je fréquentais le Théâtre, je me réjouissais avec les amants, lorsqu’ils accomplissaient leurs mauvais désirs ; ce qu’il condamne ; et il ne faut pas en être surpris, parce que j’étais, dit-il Ibid.

200. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Les applaudissemens qu’on lui prodigue la remplissent d’orgueil ; un amant s’apperçoit de son faible, loue avec enthousiasme, l’éloge séduit, & la tête tourne.

201. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Ces Enfans sans souci donnerent, à l’exemple de ceux dont ils avoient pris le nom, des pièces & moralités, la plupart tirées du livre du Jardin de plaisance & fleurs de Rhétorique, imprimé à Paris en 1547, contenant la doléance de Megere, le fief ou châtel de joyeuse destinée, le débat du cœur & de l’œil, le débat de l’amoureux & de la dame, le Parlement d’amour, la complainte d’un prisonnier d’amour, l’amoureux au purgatoire d’amour, l’amant entrant en la forêt de tristesse, & la mort & résurrection d’amour, par Marguerite de Valois, &c.

202. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Dieu sait combien le fils immortel de Sémèle, & l’aveugle amant de Psiché, rirent à l’aspect de la gauche allure des Sacrificateurs chancelans. […] Frédégonde, femme de Chilpéric, Roi de France, s’est rendue odieuse par son impudicité ; elle fit assassiner Galsuinte, Audoüaire, Sigébert, Prétextat, & selon Jean du Tillet, Chilpéric son mari, lorsqu’il revenait de la chasse à Chelles, de concert avec Landri son amant ; elle arma ensuite puissamment contre Childébert, défit ses troupes, ravagea la Champagne, reprit Paris ; elle mourut triomphante, mais couverte de crimes.

203. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Les Sénateurs voyoient impatiemment qu’elle accordoit les dernieres faveurs à son amant, dont elle eut des enfans : on lui ôta la couronne.

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