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79. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

Ce n’est pas tout, ce charitable critique ajoute avec obligeance, qu’une intention inexcusable se décèle dans les maximes pures en apparence, dont mes récits sont entremêlés.

80. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62

Ils auroient tout au plus, dans des productions toujours médiocres, conservé des morceaux dont la perte nous auroit coûté plus de régrets, parce que les débris d’une grande fortune ajoutent une nouvelle amertume à son ressouvenir. […] Si ce même Auteur ajoute : « Que les larmes, que les fléxions touchantes fournissent au sentiment, sont encore plus puissantes que celles qu’il emprunte des expressions les plus énergiques. » Il n’a pas fait atention que les inflexions touchantes font dans l’esprit des expressions énergiques, qu’elles en fortent comme de leur source naturelle ; enfin, qu’elle ne touchent que parce qu’elles sont des plus énergiques.

81. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Qui viderit mulierem ad concupiscendum eam, jam mœchatus est eam in corde suo. » Ajoutez d’autre part à cela ce que notre Seigneur dit encore lui-même, que celui-là est adultère dans son cœur, c’est-à-dire, est coupable devant Dieu du crime de l’adultère, qui jetant les yeux sur une femme conçoit des mauvais désirs contre sa pureté. […] « Pepigi fœdus cum oculis meis, ut ne cogitarem quidem de virgine. » Ajoutez à ces sentiments si pleins de vérité ces paroles de saint Augustin, « Qu’il ne faut point regarder, ce qu’il n’est pas permis de désirer ».

82. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Ajoutez que ces Comédies se jouent aux flambeaux, et de soir, ce qui ne contribue pas peu à favoriser le vice, et à lui faire jeter dans l’âme de ceux qui y assistent, de très profondes racines : les impressions que ces œuvres de ténèbres, revêtues d’une fausse lumière, leur font, leur servent d’entretien tout le reste du jour, et forment les dernières pensées qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences de péché, que le démon fait germer par ses illusions, et qu’il conduit jusques à son dernier effet, à la faveur de la concupiscence. […] Si vous voulez faire réflexion sur le livre de Tertullien, vous m’avouerez qu’il suffirait de le transcrire et de le traduire, sans y rien ajouter, pour former la bouche à tous ceux qui trouvent mauvais qu’on blâme le Bal et la Comédie, et qui soutiennent qu’on y peut aller sans intéresserk l’innocence et la piété. […] On peut ajouter à ce passage plusieurs autres, qui renferment le même sens ; On en trouve autant qu’il y a de versets dans le 25.

83. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

J’ajoute qu’on éviterait, par la nouvelle disposition des Coulisses closes en apparence, que l’on n’aperçût l’Acteur qui attend le moment de paraître, ou qu’on ne vît l’artifice grossier qu’il emploie pour annoncer son arrivée, en frappant du pied, &c. […] J’ajoute à tout ce qu’on vient de lire, que dans les Drames destinés à être joués par les Acteurs que je vais proposer, on observera soigneusement la décence d’action, de geste & de discours1. […] J’ajoute presque, parce que la Langue Grecque, & même la Latine, n’étant pas sourdes comme la nôtre, leurs syllabes sonores, éclatantes, & leur Prosodie devaient faire qu’on entendait les mots d’une plus grande distance. […] J’ajoute : Quel mal y a-t-il donc, que les fils des Grands connaissent qu’ils sont hommes, sujets à mille imperfections, & que les talens ne sont pas plus innés chez eux que les vertus ? […] J’ajoute pourtant, que tout ce que M.

84. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

L’Article assez hardi pour l’enrichir de nouveaux Tons, pour retrancher ou ajouter des cordes à quelque instrument, était traité d’impie, de criminel d’Etat, & puni souvent comme tel. […] On aurait tort d’ajouter foi aux merveilles qu’ils nous en racontent. […] Un nommé le Maire, Musicien du dernier Siècle, ajouta le Si. […] Denis d’Halicarnasse dit qu’elle est très-utile au gouvernement politique, & indispensable à un Prince ; il ajoute ensuite, qu’on ne peut entendre la République de Platon sans savoir la musique. […] Il ajoute ailleurs ; « Les femmes Thraciennes pour-suivirent Orphée, & lui avancèrent ses jours, d’autant que par ses mélodies il éfféminait vilainement leurs hommes. ».

85. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

 »L’Anglais ajoute : « Puisqu’on n’épargne pas la Bible, il n’est pas étonnant qu’on attaque le Catéchisme. […] Mais après ce qu’il ajoute, ses sentiments ne sont plus équivoques : car il lui plaît de traiter Jéhu de Cocher de Fiacre ; sur quoi l’un de ses personnages réplique : Jéhu fit jeter Jézabel par les fenêtres suivant l’ordre qu’il avait reçu de Dieu d’exterminer la maison d’Achab. […] Scandale ajoute que « les sages de l’Orient devaient leur instruction à une étoile ; ce que Grégoire le Grand a très bien remarqué à la gloire de l’Astrologie. […] Faut-il encore que nous ajoutions le mépris à l’infraction de ses lois, et l’outrage à l’ingrat oubli de ses bienfaits ? […] L’Anglais ajoute : « Puisqu’on n’épargne pas la Bible, il n’est pas étonnant qu’on attaque le Catéchisme.

86. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Privilége du Roi. » pp. 369-370

Voulons que la copie des Présentes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, soit tenue pour duement signifiée, & qu’aux Copies collationées par l’un de nos amés & feaux Conseillers & Sécretaires, foi soit ajoutée comme à l’original.

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