Penthée donc après un court récit de la situation des affaires se joint à la petite troupe d’Ænée, charge avec lui l’ennemi et meurt glorieusement dans l’action. […] Telle était donc la conduite des anciens Dramatiques : les Prêtres paraissaient rarement dans leurs Poèmes ; et quand cela arrivait, c’était pour quelque affaire d’importance : on les considérait toujours comme des personnes de marque : ils se comportaient toujours d’une manière qui répondait à leur dignité, sans se démentir en quoi que ce fût ; loin de se dégrader par des bassesses ou par des infamies. […] Mais nos Poètes se guident sur une autre boussole que les anciens : leur but, c’est de détruire la Religion ; leur maxime c’est de renverser la morale ; et leur grande affaire, c’est à tout le moins de faire rire. […] Certainement rien n’est plus blâmable ni plus ressemblant à l’Auteur du Relaps ; à cela près que ce Messire Jean a quelques bonnes qualités ; enfin c’est un homme de cœur, un brave qui fait prisonniers plusieurs rebelles : le Roi le récompense de cette action de vigueur ; et les Juges au milieu de ses autres mauvaises affaires ne laissent pas de lui marquer de la considération et de l’estime. […] Les affaires du temps présent sont-elles plus pressantes que celles de l’éternité ?
Du reste il aurait trop d’affaires, s’il entreprenait de concilier ses sentiments. […] 69.) d’avoir si bien éloigné Louis XIV de toute application aux affaires, par l’amusement des spectacles, qu’à vingt ans, après quinze ans de règne, il ne songeait qu’à des ballets, comédies, tournois, mascarades, etc. ajoute (pag. […] Bourdelot, son Médecin, homme d’esprit, mais grand pyrrhonien, la jeta dans le goût des comédies, et la dégoûta des affaires et des sciences. » Cette Reine étant venue en France, ne manqua pas d’aller à la comédie, et s’y tint fort indécemment.
N on, mon adorable Adelaïde, ne venez pas seule ; ce mariage, les embarras qui l’accompagnent, les affaires de monsieur Des Tianges, rendent votre présence nécessaire à ce cher époux. […] — Je dois m’y trouver : mais allez-y seul : je serais charmée de vous y voir : une affaire indispensable m’oblige à sortir, & je ne pourrai revenir vous prendre —.
Les affaires des Pupilles de monsieur Des Tianges sont fort avancées ; notre séjour ici ne devait plus durer que huit jours ; j’allais t’annoncer notre retour, lorsqu’un nouvel obstacle est venu le retarder.
Mais ce n’est pas là le seul manquement que je remarque dans le procedé de ceux qui se font une grande affaire d’un amusement aussi creux, et aussi vain que celui-ci.
Ceux ci les grandes affaires, les grandes places, le grand monde : Sangaride ce jour est un grand jour pour vous , le Sauveur le compare à des sépulchres blanchis, qui ont une belle apparence, mais qui ne renferment que la pourriture, & des ossements des morts. […] Un libertin y fait tracer le portrait de sa maîtresse, une femme dévote les images des Saints ; c’étoit alors la fureur de l’affaire du Pere Girard avec la Cadiere. […] C’est une affaire d’état pour les femmes que le choix de la place où elles doivent se mettre, au bal, aux spectacles, à l’Eglise, à table, au jeu, dans les compagnies, pour se ménager un jour favorable. […] On donne des poupées aux enfants & aux Dames ; c’est la même chose, les enfants s’en font un amusement, les femmes plus enfants encore, une affaire sérieuse.
Le peuple s’y ruine par la perte du temps, le dégoût du travail, la négligence de ses affaires, les dépenses qu’il occasionne. […] Cette affaire parvint aux oreilles des camarades de Dubois. […] Le Maréchal, pour se moquer d’elle & amuser le Roi de cette farce, lui déclare que c’est une affaire d’État qui passe ses pouvoirs & doit être portée aux pieds du Trône. […] Enfin après un mois de négociation dont se mêlèrent toutes les têtes couronnées (de mirthe), cette importante affaire a été terminée.
L’Artisan qui travaille, n’y va pas ; le Magistrat, le Médecin, l’Avocat, l’Homme d’affaires, occupé de sa profession, le Père de famille, qui élève ses enfans, n’y vont guère. […] Cette affaire d’Etat fut long-temps & très-sérieusement discutée. […] Après avoir amusé la Cour, cette affaire capitale fut enfin terminée à la gloire de la Noblesse réformatrice du théatre. […] Le Sénéchal, peu accoutumé à prononcer sur les affaires des Princes, prit le parti de ne rien juger, & d’appointer à bailler par écrit.