/ 334
228. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

« C’est une chose exécrable, dit-il, de danser les jours des Fêtes, puisque dans cet exercice les âmes de ceux qui y assistent, tombent dans les pièges du démon, et contractent beaucoup de taches par la vue, par l’ouïe, par le goût, et par l’attouchement. » Bernardinus ser. 10. de observant.

229. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Au lieu de considérer les frivoles merveilles des hommes, arrêtez-vous à celles de Dieu, contemplez-les, ce sont des miracles d’une sagesse toute divine dont la vue devrait causer un plaisir toujours nouveau, les livres sacrés vous en fournissant encore de beaucoup plus admirables.

230. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

A Sparte et à Rome, où le public n’exposait à la vue des Citoyens que des exemples de valeur et de fermeté, le peuple ne fut pas moins fier et hardi dans les combats, que ferme et constant dans les calamités de la République.

231. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Aussi les grandes âmes ne s’abaissent jamais jusqu’à prendre leur divertissement pour s’arrêter au plaisir, ils le prennent, comme ils feraient une médecine dans la vue de la nécessité, et pour ne se point rendre inhabiles aux fonctions de leurs charges. […] La pureté Virginale, qui est le plus bel ornement de la jeunesse, s’en retire le plus loin qu’elle peut, car outre qu’elle ne va point qu’en compagnie de ses bonnes sœurs, la Pudeur et la Modestie, elle est d’une complexion si délicate, qu’un seul regard lascif la ferait évanouir ; elle aimerait mieux être vue d’un basilicx que d’un œil brutal. […] On y acquiert une si éclatante lumière que d’une seule vue on peut pénétrer la suite de toutes les années. […] La personne dont je veux parler n’est pas morte : C’est un Lieutenant de Cavalerie qui perdit la vue pour ses blasphèmes au dernier siège de Clermont ; son dépit l’emporta jusqu’à menacer le fils de Dieu de lui ôter les yeux de la tête : Pas un ne l’entendit qui n’en témoigna de l’horreur : C’était sur le soir où les joueurs sont plus avancés dans la perte ou dans le gain. […] Les Médecins la donnent pour un remède souverain aux gros hommes qui ont besoin de décharge, elle fortifie la chaleur naturelle, elle ne travaille point le corps, elle est agréable à l’esprit, elle cause un doux sommeil, elle purifie le sens de l’ouïe, elle aiguise la vue, elle empêche de vieillir, elle adoucit les soins, elle chasse la mélancolie, et rend les Chasseurs inaccessibles aux maladies populaires.

232. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

Loin que cette confidence aigrisse la gouvernante, elle entre dans ses vues ; elle est flattée de l’hymen que lui propose le Soudan ; elle l’en félicite, & lui rend d’avance l’hommage de sa soumission.

233. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Il peut y avoir des gens qui achetent des livres dans la seule vue de faire une bibliothéque ; mais il n’est pas croyable que ceux qui lisent, n’aient d’autre dessein que de lire.

234. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Si l’Actrice l’a fait pour obtenir quelque grace ; la beauté a un pouvoir reconnu dans le secret, mais un étalage impudent de ses charmes, choque la vue au lieu de toucher le cœur.

/ 334