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293. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Satires, signification particulière de ce mot, 90 Sénèque, caractère de ses Tragédies, 86 Sénèque le Philosophe, ce qu’il pense du Théâtre, 139. 142 Sévère Empereur peu favorable aux Comédiens, 68 Sorbin Evêque de Nevers, ridicule traduction d’un passage Latin, 122 Sosibius Sénateur d’Antioche, laisse tout son bien à cette Ville pour célébrer des Jeux, 55 Spectacles ce qu’on entend par ce mot, 37. défendus les jours solennels, 118. 178. 295.

294. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Il y déplore l’aveuglement des Carthaginois, qui avoient reçu dans leur ville les comédiens qu’Alaric roi des Goths avoit chassés de Rome ; & il appelle la comédie, une peste encore plus pernicieuse que celle des cruels gladiateurs & du cirque où se représentoient tant d’obscénités. […] contre une autre de leurs troupes, qui s’étoit établi dans la même ville de Paris, malgré la défense de cette Cour souveraine.

295. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Quand il s’empara de la Saxe & de la ville de Dresde, le même jour il y fit jouer la comédie, & voulut que la Famille Royale sa prisonniere de guerre y assistât avec lui ; contraste bizarre & inhumain ! les bouffonneries de la scene & la désolation d’une famille captive, d’un Souverain fugitif & d’une ville prise d’assaut.

296. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Les Lacédémonirns en étoient si persuadés qu’ils avoient chassé de leur Ville les Parfumeurs comme une peste, ils y rentrèrent avec le vice. […] La Sultane du grand Mogol Scah Jean le faisoit baigner dans l’eau rose ; Saladin ayant pris la ville de Jérusalem changea le Temple en mosquée, & pour le purifier à sa manière, il le fit tout laver avec de l’eau rose ; la voûte & le pavé les murailles.

297. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Ses vers sont, dit-on, le fruit de quelques heures douces, où son ame s’arrachant au tumulte des villes, cherchoit un asyle dans les solitudes, le spectacle de la nature écartoit de lui tous les dégoûts ; il étoit transporté à la vue de ses beautés ; c’est pour lui le plus délicieux des spectacles. […] Ministres dont toutes les fonctions se bornent à leur envoyer le bulletin de la Cour, & leur apprendre les nouvelles de la Ville, qui cependant à ce titre jouissent fort tranquillement du revenu de leur dignité & Canonicat, sans servir le Chœur ni le Diocèse.

298. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

La Princesse d’Elide, l’In-promptu de Versailles, la belle morale que la Cour & la ville y ont puisée ! […] On dit que Moliere a corrigé lui seul plus de défauts à la Cour & à la ville que tous les Prédicateurs ensemble.

299. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Au milieu de plusieurs Temples élevés à la Divinité qui règne dans les cieux, chaque ville en France a aussi un Temple élevé aux Divinités qui règnent sur la terre, je veux dire aux passions : n'est-il pas juste ? […] Si l'on veut en voir des fruits plus durables, qu'on consulte les Lieutenants de Police, les pères de famille, les habiles Chirurgiens, les Sages-femmes, qu'on fouille les registres des Enfants trouvés, de la Salpêtrière, des maisons de Refuge, on verra si depuis l'établissement du théâtre et dans les villes où il est le plus florissant, les mœurs sont plus pures, la jeunesse plus sage, les femmes de mauvaise vie en plus petit nombre, les sacrements plus fréquentés.

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