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272. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Un collège est-il donc établi pour faire rire toute une ville et pour l’amuser ? […] C’est la tâche des jeunes Régents : elle a des théâtres tout dressés dans plusieurs maisons, choisit les acteurs parmi les écoliers, les exerce, les habille, préside à l’exécution, distribue des programmes, invite toute une ville.

273. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

déplore le malheur de la Ville de Carthage, d’avoir reçu les Comédiens, que le Roi Alaric avait chassés de Rome : et il appelle la Comédie, une peste encore plus pernicieuse que celle des gladiateurs et du Cirque, et que la ruse du démon a fait succéder à l’idolâtrie […] Il y a dans la ville de Milan un Monastère de Religieux, qui, quoique non réformés, mènent une vie fort réglée et très édifiante.

274. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Romains qui avaient reconnu les utilités très considérables, qu’on peut recueillir de ce divertissement, avaient dressé en leur ville de très belles allées, les unes à l’air, les autres couvertes, afin que quelque temps qu’il fît, cette honnête exercice ne manquât point à qui le voudrait prendre. […] Ceux qui aiment la licence cherchent des lieux à l’écart ; ils ne se produisent pas devant les meilleurs yeux de toute une ville. […] Au lieu de renverser leurs théâtres aussi souvent qu’ils jouent pour leur faire voir que ce n’est que par violence qu’on les souffre : les Villes Capitales des Etats leur donnent des Palais, comme si le public était intéressé à conserver des personnes que les lois ne peuvent approuver. […] Le bruit en courait si favorablement par la Ville, qu’un de ses Aumôniers prit envie de s’y trouver : Pour le faire avec bienséance, il en donna avis à son Maître, et le sollicita doucement à y vouloir donner une heure de temps : Cette matière est bien divertissante, répliqua le Saint ; mais nous ne perdrons rien en demeurant à la maison. […] François premier ordonna des peines très rigoureuses contre les masques, qui allaient de Ville en Ville, il n’y allait de rien moins que de la confiscation de tous les biens du délinquant, dont la plus belle moitié devait tourner au profit du délateur, l’autre devait être adjugée aux coffres du Roi.

275. (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26

Je ne craindrai toutefois de dire et affirmer que de mon temps et demeure à Paris, ville beaucoup libertine et toutefois couverte d’une grande apparence et montre de la religion Catholique en cérémonies externes, je n’y en remarque chose plus professant le paganisme et blasphématrice contre Jésus Christ et sa très mémorable passion que les jeux, lesquels je désirerais que ceux de notre université eussent plus raisonnablement et louablement condamnés et fuis que imités ou tolérés les jours des saints Dimanches et autres fêtes solennelles principalement.

276. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85

[NDE] Ces paragraphes s’inspirent de Jean Croiset, Exercices de piété pour tous les jours de l’année, vol. 10, pp. 414-415 ou de Hyacinthe de Montargon, « Sur les spectacles », Dictionnaire apostolique à l’usage des curés de ville, Paris, 1776, p. 499-500.

277. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116

Un Chef ou Président pour le Roi, ou pour le Sénat ; un Substitut du Lieutenant Général de Police, ou du Magistrat qui a l’inspection du Gouvernement intérieur de la Ville ; deux Docteurs de la Faculté de Théologie ; deux Poètes de Théâtre, d’un âge mûr et en état de juger des Pièces, et un ou deux anciens Comédiens.

278. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

Une jeunesse folle célébrait ces jeux vers la fin du mois de Février à l’honneur du dieu Pan ; en courant par la ville d’une manière immodeste, et insolente.

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