/ 348
67. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -

M. de Voisin se crut obligé de défendre le Traité de Monsieur le Prince de Conti contre la Comédie, qu’il venait de donner au public.

68. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137

[NDE] Ces deux paragraphes viennent de Jean Croiset, Réflexions chrétiennes, vol. 2, Lyon, 1750.

69. (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284

Quand même tout ce que je viens de dire ne seroit pas vrai, je ne vois pas comment on pourroit me nier que ce ne soit un contretemps insupportable, que de rechercher tous ces vains divertissemens lors qu’on est appellé à gémir et à pleurer, comme on l’est toutes les fois que l’Eglise est dans la souffrance.

70. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

Il n’en était pas de même des Mimes et des Pantomimes, ni de ces Farces Atellanes, que nous venons de nommer, où les Acteurs parlaient et dansaient à visage découvert et dans leurs figures naturelles.

71. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Les Dames Indiennes n’ont pas cette variété, qui occupe une infinité de Coëffeuses à Paris, & dans les Provinces, mais elles l’emportent pour l’arrangement des cheveux, les Françoises seront bientôt de pair avec le sérail d’Agra & de d’Eli, & même elles enchériront sur toute l’Inde, à la faveur des leçons du sieur le Gros, célébre & immortel Coëffeur des Dames ; il vient de donner un grand Traité de son art, que l’Académie des Sciences joindra aux Traités des arts & métiers, qu’elle donne à ce Traité de la coëffure des Dames, il vient de joindre un beau Supplément, car c’est un art infini, qui jamais ne sera parfait, ne fût-ce qu’un Dictionnaire des termes de toilette. […] La courtisanne s’en apperçut, & lui dit en se moquant, ce que vous me demandez je viens de le refuser à votre pere . […] C’est le revenant bon de leur chaste métier ; on a partagé cette tête creuse, on en a conservé le derriere, en le perfectionnant ; ce n’est plus qu’une calote ; elle avoit autrefois des cheveux empruntés, soit en peinture, ou en plâtre, ou réellement attachés, ce qui faisoit des chevelures blondes, noires, bouclées, frisées au gré de l’acteur, aussi-bien que les sourcils & la barbe, selon son goût ; on a conservé le derriere qu’on a rendu plus commode par des perruques à reseau, qu’on porte par-tout, aulieu que les anciens masques ne pouvoient servir que sur le théatre ; ils auroient été aussi incommodes que ridicules, par ce moyen, à peu de frais, & sans embarras, le vieillard rajeunit, la laide s’embellit, l’abbé, le magistrat se déguisent, la femme se travestit en homme, & l’homme en femme, on prend comme sur le théatre, les attributs du rôle qu’on veut jouer, & ce qui est très-commode, la moitié de la toilette se fait chez le baigneur, d’où l’on porte une très-belle tête toute faite, qu’on adapte au visage qu’on vient de fabriquer, ainsi se continue la comédie ; car la vie d’un joli homme, d’une jolie femme, n’est dans l’exacte vérité, qu’une comédie perpétuelle, où l’on joue les mœurs, la Réligion & le bon sens ; ces masques mobiles de la tête, font quelquefois sur le théatre & dans les piéces, les plus ridicules, le spectacle le plus comique, César qui étoit chauve, ne trouva d’autre coëffure pour cacher ce défaut, qu’une couronne de laurier.

72. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Il serait assez superflu d’examiner, Si la Comédie-Ariette est tolérable ; mais pour appuyer ce que je viens de dire, du vide des Opéras-comiques & de leur indécence, je vais citer ici ceux que j’ai vus. […] Je crois que l’on pourrait faire de bonnes Pièces Françaises, où l’on aurait soit un Arlequin, un Scapin ; soit un Pantalon, un Docteur ; soit un Scaramouche, un Mézetin, un Trivelin ; j’en dis autant des Acteurs des Parades : on vient de voir avec plaisir, dans le Tableau-parlant, Isabelle, Colombine, Cassandre, Léandre & Pierrot.

73. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

A prés que le Poète aura disposé son Drame, selon les règles qu’il vient de voir, il pourra commencer à l’écrire. […] Le profond Dacier peut bien trouver sa place après les grands Hommes que je viens de citer, il mérite que sa voix soit comptée pour quelque chose ; la simplicité du stile lui parait à désirer dans la plus-part des Ouvrages ; il est persuadé que l’arrangement naturel des mots prête beaucoup plus de force au discours qu’un étalage de figures & de métaphores. […] Il se présente ici une question fort naturelle à ce que je viens de dire : pourquoi les Ariettes font elles tant de plaisir, & sont-elles tant chantées, quoiqu’elles soient obscures pour la plus-part, & peu délicates ?

/ 348