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3. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Tragédies à corriger. […] Dans cet état la Tragédie des Horaces serait admirable pour le Théâtre de la Réformation. […] Dans la Tragédie de Britannicus, c’est Néron qui fait tout, et c’est sur lui que tombe la catastrophe : dans Géta, c’est Caracalla : disons en autant de Phèdre, et des autres Tragédies. […] Il me paraît, au reste, que cette Tragédie prouve la probabilité du sentiment que j’ai proposé, au sujet de la catastrophe dans l’examen de la Tragédie de Géta. […] [NDA] Dissertation sur la Tragédie moderne, 1728.

4. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Tragédies à rejeter. […] Je ne crois donc point que la Tragédie de Mithridate puisse, en aucune façon, être conservée. […] Je me dispenserai de faire un examen plus détaillé de cette Tragédie ; mais elle ne me paraît point du tout convenable pour être admise au Théâtre de la Réformation. […] Alaxandre est la seconde Tragédie de M. […] Ce n’est pas une bonne Tragédie, et c’est l’amour mal imaginé, selon moi, qui lui fait tort.

5. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

La Tragédie est-elle utile ? […] Athalie inspire ces deux Passions, & non pas la Terreur : elle ne seroit donc pas une Tragédie, si la Terreur étoit essentielle à la Tragédie. […] Cette Tragédie terrible est celle du goût des Grecs. […] La Tragédie apprend aux hommes, dit le P. […] La Tragédie ne nous attendrit que pour des malheureux.

6. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? […] Je viens de montrer qu’elle étoit conforme à tous les Principes établis pour la Tragédie par Aristote. […] Y avoit-il de son tems des Tragédies assez supérieures aux nôtres pour le rendre si difficile ? […] Le caractere de ces deux Tragédies n’est pas le même, en voici une preuve. […] Dans les Représentations des Tragédies à Athenes, tout étoit sacré.

7. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Quand il nous offrira dans sa Langue une Tragédie avec les mêmes beautés, & tous les mêmes défauts qu’il y trouve, nous reconnoîtrons que la Tragédie a fait de très-grands progrès en Italie. […] Maffei, ni dans les Tragédies de l’Abbé Conti. […] On a parlé de cette Tragédie parce qu’elle a paru sur le Théâtre. […] Quel titre pour une Tragédie ! […] Est-ce là respecter les Mœurs, la Raison, & la Tragédie ?

8. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7

Après une Histoire abrégée de la Poësie Dramatique chez les Grecs, je m’arrêterai à considérer le caractere de leurs Tragédies. Leur unique but est d’exciter une grande émotion, & c’est dans cette émotion que consiste le vrai plaisir de la Tragédie ; mais n’est-il point dangereux de l’exciter ? Deux sentimens opposés ; celui de Platon qui condamne toute Poësie qui excite les Passions, & celui d’Aristote qui veut au contraire que les Poëtes excitent, le plus qu’il est possible, la Crainte & la Pitié, les deux Passions, selon lui, essentielles à la Tragédie. Puisque ces deux Passions portent les hommes à la vertu, Aristote n’a pu penser que la Tragédie les excite pour les purger, & la Tragédie ayant une fin utile, ne devient dangereuse que par la faute des Poëtes, & la nature des Représentations. […] Cette Piéce, qui par une voix presque unanime, est appellée la plus parfaite des Tragédies modernes, nous met-elle en état de disputer aux Grecs la supériorité dans la Tragédie ?

9. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Vous savez l’usage constant où l’on est de représenter une Comédie après la Tragédie. […] Cette nécessité une fois admise suffiroit pour dégrader la Tragédie. […] Depuis Alexandre toutes les Tragédies de Racine sont également bien versifiées. […] Mais dans la Tragédie il faut que tout soit grand, que tout soit noble & auguste. […] Monime est la vertu même ; cependant il y a trop d’amour dans cette Tragédie.

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