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264. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Mais quand cela serait, êtes-vous maîtresse des cœurs, quand ils ne se toucheraient pas par le bout du doigt, la vue seule des objets parés de la sorte, cause la damnation de l’âme ; et vous n’en doutez pas, puisque le Sauveur du monde enseigne dans son EvangileMatth.

265. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Si un Comédien à l’extrémité est touché de Dieu, et demande les derniers sacrements, que nos Juges examinent avec soin si on peut se fier à lui ; et si l’Evêque l’approuve, qu’on lui accorde cette grâce.

266. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Dans une note il avance une chose qu’il n’est pas facile d’entendre, quoique l’Académie, pour lui faire honneur, en ait fait usage : « L’applaudissement et le blâme du Cid n’est qu’entre les doctes et les ignorants, au lieu que les contestations sur la Jérusalem délivrée et le Pastor fido ont été entre les gens d’esprit. » On comprend que des traités de théologie et d’algèbre n’intéressent que les savants et touchent peu ceux qui n’ont que de l’esprit ; mais le Cid et le Pastor fido sont également du ressort des gens d’esprit, et affectent fort peu les savants.

267. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

C’est en effet à moi une hardiesse énorme de toucher à un art si respectable, en répandant le mépris sur ceux qui le professent. […] A la vérité, la délibération est l’ouvrage d’une Assemblée en quelque sorte sans conséquence ; mais elle est consignée dans un registre public : c’est toujours une note sur le nom du sieur Mercier, & rien de ce qui touche à l’honneur n’est indifférent.

268. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

« Ces bouches, disoit madame de Sevigné, ne sont pas faites pour prêcher la vertu, elles sont trop infectes, trop contagieuses pour ne souiller point la pureté et ternir l’éclat de cette précieuse et délicate qualité de l’ame humaine…. » Quel est l’homme assez lâche pour céder à l’impression de la vertu, lorsqu’elle se montre sous de tels dehors, lorsqu’elle s’annonce par de tels organes ; qui avant de se laisser toucher par des propos emphatiques d’une morale romanesque, ne reconnoîtra point l’illusion de ce fantôme, en jetant, suivant l’expression d’un ancien, un coup d’œil sur la vie et les mœurs des farceurs qui l’annoncent ?

269. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Ce fruit exquis a commencé d’éclore dans un terroir peu fait pour le porter, il touche à sa maturité.

270. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Le Senat en fut touché, & pardo/nna au pere en faveur de la modestie du fils : Pudore suffectus erubuit, & solo illo pudoris indicio commotus Senatus filio condonavit crimina patris , & le renvoya avec éloge.

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