Vous reprochez à Molière, « que dans la vue de faire rire aux dépens du Misanthrope, il lui fait quelquefois tenir des propos d’un goût tout contraire au caractère qu’il lui donne ; telle est cette pointe : « La peste de ta chute, Empoisonneur au Diable. […] Dans la même vue, il lui fait tenir quelquefois des propos d’humeur, d’un goût tout contraire à celui qu’il lui donne.
Requéraient les suppliants les recevoir appelants de ladite permission du Lieutenant civil, si aucune y a d’exercer et jouer comédies audit jeu de paume de la Fontaine, en ladite rue Michel-le-Comte, comme rendue sans avoir ouï les suppliants, tenus pour bien relevés ; cependant défenses audit Avenet de plus permettre ledit exercice audit jeu de paume, et auxdits Comédiens d’y faire aucun exercice, et qu’ils videront dudit lieu, à peine de prison, et de quatre mille livres d’amende applicable à œuvres piesh, et commission pour informer des insolences, voies de fait et vols commis a l’occasion de l’exercice des dits Comédiens, pour être contre l’introducteur tous dommages et intérêts répétés. […] Aussi ne tient-il que peu à la robe ; il ne fut que cinq ou six mois Conseiller au Parlement de Bordeaux ; il n’aimait pas un état où il n’avait pas « les coudées franches ».
Il a fallu tout l'excellent naturel de Louis XIV pour tenir contre le mauvais air qu'il y respirait. […] [NDE] contretenir: par effort contraire et resistance tenir contre aucun ; par metaphore, quereller, prétendre et débattre quelque chose contre un autre.
Par là je tiens à tout et je ne tiens à rien.
Le tendre Racine avoit dit avant lui d’un ton douceteux en parlant à l’Académie Françoise : Lorsque dans les âges suivans on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses & des grandes choses qui rendront ce siecle l’admiration des siecles à venir, Corneille, n’en doutez point, le Grand Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. […] L’établissement qu’il fit de la musique en Perse (France) tint de la perfection de son goût, n’essuya point les gradations des Arts. […] Les Acteurs en chef ne tiendront point la promesse qu’on leur fait faire, d’y réunir tous leurs talens, non plus que de ne donner que deux ou trois fois l’an les Chefs-d’œuvres de Moliere.
On me demande maintenant quelle figure je crois que fera la Comédie, si on la travaille d’après mes principes ; je réponds qu’elle tiendra dans l’esprit des gens raisonnables le rang qu’elle mérite ; je n’empêche pas qu’on ne donne des Comédies bouffonnes pour ceux qui aiment que la Comédie les fasse rire, mais je prétends que ces Comédies sont contraires au but que doit se proposer la bonne Comédie ; au lieu que celle-ci a au-moins la gloire de travailler à la correction des Mœurs.
Nous n’entendons pas mieux nos intérêts dans la conduite que nous tenons avec les Comédiens.