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241. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

On voit encore en cette Loi les Puissances temporelles tendre la main aux Chefs de l’Eglise, à l’occasion des Spectacles : si nous remontons jusqu’au IIe. siècle, nous trouvons à coté de Tertulien, St.

242. (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267

& n’est-ce pas là que tendent les Comedies & les Romans ?

243. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

« Je tiens cette règle indispensable, dit le grand Corneille ; & il n’y a rien de si mauvaise grace qu’un Acteur qui se retire seulement parce qu’il n’a plus rien à dire. » La sortie de vos personnages sera naturelle & dans les règles, lorsqu’ils s’éloigneront pour un motif nécessaire, qui redonne un nouveau jeu à l’action, & qui tende au dénoument.

244. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

La matière est trop délicate et tous ses beaux raisonnements ne tendent qu’à faire voir que le roi a eu tort de ne pas défendre Le Festin de Pierre, après avoir fait tant de choses avantageuses pour la religion.

245. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Il tiendra Registre, Journal apparemment, de la façon dont chacun aura dansé ; et, par un acte déposé scrupuleusement au Greffe, on saura que tel jour, Mademoiselle une telle a dansé un peu trop légèrement, que tel autre jour, Monsieur un tel a laissé échapper un pas de Menuet un peu trop libidineux ; on saura que dans tel Bal Mademoiselle N. a choqué la modestie par un port de bras trop tendre, et que Monsieur N. a payé l’amende pour avoir fait connaître par un coup d’œil trop décidé qu’il avait pour sa figurante, en ce moment, un sentiment plus que patriotique.

246. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

On ne pouvait rien imaginer de plus adroit pour donner un air de bienséance à un amour, qui n’est pas moins vif que tendre.

247. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

» Le feu ayant pris à une voile qu’il avait fait tendre, consuma le Théâtre, que Dioclétien fit ensuite rebâtir avec plus de magnificence. […] Et si jusqu’ici nous avons eu tant de peine à conserver par des exercices honnêtes, un peu de pudeur, de retenue et de modestie, comment sera-t-il possible de résister à tant de pièges tendus à ces vertus ? […] Homélie sur le second chapitre de saint Matthieu, que saint Paul a défendu aux Chrétiens les paroles vaines et bouffonnes, qui ne tendent qu’à un vain divertissement. […] Ces commencements tendaient néanmoins à produire en peu de temps des Comédiens de toute espèce. […] Premièrement, est-il de Comédie qui ne tende a exciter l’ambition, l’amour du monde, et la concupiscence de la chair ?

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