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310. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Evremond a pensé bien différemment quand il écrivoit sur les Spectacles des Italiens, à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas la peine qu’on en parle : les nommer seulement c’est inspirer de l’ennui.

311. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

puis qu'on est d'autant plus touché de ces aventures poétiques, que l'on est moins guéri de ses passions, quoi que d'ailleurs on appelle misère le mal que l'on souffre en sa personne ; et miséricorde, la compassion qu'on on a des malheurs des autres: Mais quelle compassion peut-on-avoir en des choses feintes, et représentées sur un Théâtre, puisque l'on n'y excite pas l'auditeur à secourir les faibles et les opprimés, mais que l'on le convie seulement à s'affliger de leur infortune ; de sorte qu'il est d'autant plus satisfait des Acteurs, qu'ils l'ont plus touché de regret et d'affliction ; et que si ces sujets tragiques, et ces malheurs véritables ou supposés, sont représentés avec si peu de grâce et d'industrie, qu'il ne s'en afflige pas, il sort tout dégoûté et tout irrité contre les Comédiens.

312. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Il peut seulement fermer les yeux, laisser faire, ne punir ni ne chasser les Acteurs et les spectateurs » : « Se habere mere passive. » « Car, ajoute-t-il, ne pas chasser ou punir tous les criminels, ce n’est pas approuver le crime. » Ainsi en bien des villes d’Italie on souffre des femmes publiques sans approuver leur désordre.

313. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

, mais seulement les spectacles qui représentaient les Fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles ? 

314. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Je dirai seulement que les Acteurs cessent alors d’être Acteurs, et que ce n’est plus en eux le personnage, mais l’homme qui paraît, qui parle, et qui adresse directement la parole à l’assemblée. […] Or ce Philosophe n’avait pas seulement beaucoup de raison et de probité ; il passait même pour raffiner sur la Théologie païenne, pour en retrancher tout le fabuleux, et pour vouloir la ramener au point de la Religion naturelle.

315. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Que peut-on donc dire de celui qui pour avoir un prétexte de traiter d’empoisonneur l’auteur de cette traduction, et d’envelopper dans ce reproche tous ceux de Port-Royal selon le nouveau privilège qu’il se donne, tâche lui-même d’empoisonner un dessein qui n’est pas seulement très innocent, mais qui est encore très louable et très utile.

316. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Elle recommande seulement qu’on ne les laisse pas transpirer dans le monde, de peur que l’éloignement bien fondé des gens de bien pour la comédie, ne retombe sur ces pièces pieuses, toutes différentes qu’elles sont de celles du théâtre public, ne cause quelque sorte de scandale, et ne fasse tort à la réforme.

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