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47. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

Il se forma sur cela certaines Sociétés ou Académies, où l’on jugeait de la réussite ; et celui auquel on adjugeait le prix, demeurait le Chef des autres, sous le titre de Roi ; d’où vient, selon quelques-uns, que ces pièces prirent le nom de Chant Royal. […] Elle fait défense à tous les « Habitants de Paris, à ceux de saint Maur et des autres Villes de sa Juridiction, de représenter aucuns jeux de personnages, soit de vies de Saints, ou autrement, sans le congé du Roi, à peine d’encourir son indignation, et de forfaire envers lui. » IlsBan. du Chât. vol. 2. fol. 77. […] Le Roi voulut voir leurs spectacles ; ils en représentèrent quelques pièces devant lui ; elles lui furent agréables, et cela leur procura des Lettres du quatrième Décembre 1402. pour leur établissement à Paris. […] Ce fut fait et donné à Paris en notre Hôtel lés saint Pol, ou mois de Décembre, l’an de grace mil quatre cent deux, et de notre reigne le vingt-troisième, Par le Roi, Messeigneurs Maîtres Jacques de Bourbon, Lamiral, Devieulaines, et plusieurs autres présents, signé, Poupom. […] Doisemont, Maistres de la Confrérie nommée au blanc, présentèrent ces Lettres à Maître Robert de Thuillieres, Lieutenant de Monsieur le Prévôt, lequel lues icelles Lettres, octroya que lesdits Maîtres, leurs Confrères et autres, se pussent assembler pour le fait de la Confrérie, et le fait des jeux, selon ce que le Roi notre Sire le veut par icelles Lettres ; et pour être présents avec eux en cette présente année commit Jean Lepilleur Sergent de la douzaine, et Jean de Saveneil, Sergent à Verge, l’un d’eux, ou le premier autre Sergent de la douzaine, ou à Verge dudit Châtelet.

48. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Nos Rois qui surpassent en grandeur et en piété tous les Princes de la terre, se sont montrés très sévères en ces rencontres, et ils ont armé leur justice et leur zèle autant de fois qu’il s’est agi de soutenir l’honneur des Autels, et d’en venger la profanation. […] [NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe. […] L’injure qui est faite à Dieu rejaillit sur la face des Rois, qui sont ses Lieutenants et ses Images, et le Trône des Rois n’est affermi que par celui de Dieu. […] Que le Roi vive, qu’il vive éternellement, pour le bien de l’Église, pour le repos de l’État, et pour la félicité de tous les peuples. […] [NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe.

49. (1588) Remontrances au roi Henri III « [Chapitre 2] » pp. 128-135

Or (Sire) Toute cette ordure est maintenant par vous : car vous leur avez donné vos lettres de permission pour continuer cet abus encommencé devant votre règneLe Roi a donné ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. […] C’est un grand désordre certainement, que l’on a journellement si grande peine à obtenir vos lettres pour choses de justice, et quand on les a obtenues, la plus grande peine est en la vérificationLettres du Roi sont aisément impétrées et vérifiées ès choses qui sont contre Dieu. […] Le Roi a donné ses lettres de permission pour continuer les jeux de Bourgogne. […] Lettres du Roi sont aisément impétrées et vérifiées ès choses qui sont contre Dieu.

50. (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316

sous un Héros qui remet les beaux Arts Dans un éclat plus grand que du Temps des Césars ; Sous un Roi si puissant, si glorieux, si juste, Dont la superbe Cour ternit celle d’Auguste ; Sous un Roi qui sans cesse occupe mes cent Voix, Et qui n’a point d’égaux, quoi qu’il soit tant de Rois ; Est-il quelque Talent qui doive être inutile ? […] « Si le zèle suffit pour charmer ce grand Roi, Qui pourra s’en flatter plus justement que moi ? […] Et depuis si longtemps que la France a des Rois Ne s’en trouve-t-il point qui mérite ton choix ?

51. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

Aussi, au retour de leur Roi légitimec, cet orgueil comprimé s’est-il relevé dans toute sa hauteur ; et Rome a placé son trône à côté de celui d’un roi, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et impotent. […] Roi, tu languis dans l’exil, et tes fautes sont punies jusque dans tes dernières générations ! […] Les rois soucieux de la gloire ont mis à honneur la protection qu’ils ont accordée aux lettres et surtout aux œuvres dramatiques. […] Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois Maîtresses du vil peuple obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême. […] ils ont des rois égaré le plus sage.

52. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Le Roi ne pouvoit s’y résoudre ; Anne en vint à bout par ses caresses. […] L’inconstance du Roi, qui prit du goût pour une autre, prépara sa disgrace. […] Son pere & son Roi en étoit l’auteur. […] Aucun de ses prédécesseurs Rois & Reines n’en avoit approché. […] L’histoire ne montre pas des Rois Ambassadeurs.

53. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « [frontispice] »

[frontispice] : Maximes pour se conduire chrétiennement dans le monde, Par M. l’abbé Clement, Aumonier etPrédicateur ordinaire du Roi de Pologne, Ducde Lorraine et de Bar, Prédicateur du Roi,et Doyen de l'Insigne Eglise Collégiale de Ligny, nouvelle édition Revûe et augmentée de l’éloge historique de Feue Madame Henriette de France A PARISChez Hippolyte-Louis Guerin et Louis François Delatour, rueS. […] LIII Avec Approbation et Privilège du Roi.

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