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372. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

Ptolémée en établit en l’honneur d’Apollon et des Muses avec des prix pour toutes sortes de sciences ; et ce que l’histoire en remarque de singulier, est, qu’étant question d’y juger les PoètesVitruv. l. 7, Aristophanes qui s’y trouva présent, soutint qu'il n'y en avait qu'un d'eux qui fût Poète, et que les autres étaient des larrons ; ce que le Roi ne pouvant croire, on fit apporter plusieurs Volumes, par le moyen desquels leur larcin étant bien prouvé, ils furent condamnés et renvoyés avec honte.

373. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Je donne aujourd’hui, dit-elle, une fête magnifique, les préparatifs en sont brillants, les plus beaux meubles, les plus riches tapisseries parent mes appartements, « institis texui, tapetibus stravi » ; j’enchéris sur le luxe des Rois, « luxu Regio splendida ».

374. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

En effet, dans le temps que la Duchesse résiste à Ladislas, elle aime l’Infant Alexandre son frère au point de consentir à l’épouser en secret et à l’insu du Roi.

375. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Esther y est indifférente, Judith la recherche avec soin, Magdelaine en fait le sacrifice, toutes trois avoient des bonnes intentions, mais leur conduite est bien différente : Esther au moment décisif d’être présentée au Roi pour recevoir la couronne, ne demande aucune parure ; indifférente à tout, elle prend ce qu’on lui donne, non quæsivit mundum muliebrem . […] Alexandre étant dans les Indes, Didimes, Roi des Bracmanes, parlant des femmes de son pays lui disoit : nos femmes ne se fardent point, à quoi serviroient leurs efforts ?

376. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Avec quelle admiration, avec quel plaisir, avec quels transports de joie et d'allégresse verrai-je tant de Rois, qu'on disait avoir été élevés dans le Ciel, gémir dans le fond des ténèbres de l'Enfer avec Jupiter, et les témoins de leur fausse Divinité ?

377. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

« Si les Anglais ont inhumé la célèbre Oldfield à côté de leurs Rois, ce n’était pas son métier, mais son talent qu’ils voulaient honorer.

378. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

On doit en jouer à Marly : le Roi et la Cour savent le scrupule que je me fais d’y aller, et ils auraient une mauvaise opinion de vous, si vous aviez si peu d’égards pour mes sentiments… Je sais bien que vous ne serez pas déshonoré devant les hommes, en allant aux Spectacles ; mais comptez-vous pour rien de vous déshonorer devant Dieu ?  […] Vous autres Philosophes, qui vous prétendez si fort au-dessus des préjugés, ne mourriez-vous pas tous de honte, si, lâchement travestis en rois, il vous fallait aller faire aux yeux du public un rôle différent du vôtre, et exposer vos majestés aux huées de la populace ?

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