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211. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

La postérité saura peut-être la fin du Comédien, (& chef de la Troupe) qui en jouant le rôle du Malade Imaginaire, reçut la derniere atteinte de la maladie, dont il mourut trois heures après, & passa des plaisanteries de la scène, parmi lesquelles il rendoit les derniers soupirs, au Tribunal de celui qui a dit, Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez. […] Melpomene & Thalie jouent un grand rôle dans un joli discours couronné & imprimé. […] Ce sont de grands acteurs qui pleins de leur rôle le jouent avec plus d’action & de feu.

212. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

On ne peut immoler à Jupiter aucune victime plus précieuse qu’un mauvais Roi. » Les Jésuites ont eu beau représenter que del Rio était encore dans le monde, et même Conseiller au Parlement de Brabant, quand il fit cet ouvrage, ce qui appartiendrait plutôt à la robe de Magistrat qu’à celle de Jésuite ; que ce n’est après tout qu’un langage de théâtre, et un rôle d’Acteur, qui est sans conséquence ; il n’en a pas moins été chargé des anathèmes des Avocats généraux, et condamné au feu par les arrêts des Parlements. […] le grand Prêtre, qui allume le feu de la révolte et s’efforce de corrompre Catilina, à qui on fait jouer le rôle d’homme de bien, tandis que le Ministre de la religion est un scélérat : personnage postiche, de l’invention de l’Auteur, qui n’influe en rien dans le dénouement, et qui n’a été imaginé que pour avoir occasion de faire ce portrait déshonorant du Clergé : « Et je sais, quand la haine enflamme vos pareils, Jusqu’où va la noirceur de leurs lâches conseils, Surtout dès qu’il s’agit de venger leurs injures. […] Croirait-on que jusque dans la préface, où il n’est point question de rôle d’Acteur, mais où l’Auteur parle de son chef, on ose dire sur l’assassinat de César : « Brutus est véritablement plus grand que César, puisqu’il y a autant de gloire à rendre la liberté à sa patrie que d’infamie à l’en dépouiller. » Voici des vers que Buzembaun n’a pas composés : il n’était ni Français ni Poète.

213. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

        Je n’en serois pas moins heureuse ;         A la comédie j’irois,     Mon rôle même j’y jouerois.

214. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Les Mimes et Histrions et autres joueurs étaient effacés du rôle de la tribu du commun peuple, et n’étaient point tenus pour citoyens Romains.

215. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Mais il ne m’importe nullement que ce soit ici fiction ou bien réalité : ce qu’il y a de sûr, c’est que si les Prêtres eussent été des gens aussi méprisables que notre Théâtre s’efforce de nous les rendre, Homère et Virgile auraient dû les peindre bien différemment de ce que nous les venons de voir ; ou plutôt, ils les auraient rejetés comme de trop bas personnages pour jouer les premiers rôles dans le Poème Epique. […] Le Grand Prêtre Joad est l’un des premiers rôles de son Athalie : le Poète a égard à la dignité du personnage, il le fait un homme de probité et de valeur, et lui conserve jusqu’à la fin un caractère éclatant.

216. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Un vrai Chrétien qui a reçu de Dieu ces yeux de la foi dont parle saint Paul, considère tout dans le véritable point de vue ; et dans cette heureuse situation tout ce qui est dans le monde lui paraît un bagage d’hôtellerie, une vaine décoration de théâtre où ceux qui ont joué les plus grands rôles vont être dépouillés de leurs ornements comiques.

217. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

quel rôle y jouent-ils ?

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