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287. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77

Je réponds, que c’est afin de rendre l’illusion plus frappante, ce charme du Théâtre.

288. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Ainsi, lorsque dans les Deux-Frères-Rivaux, Scapin menace sa sœur de la faire mettre entre quatre mutailles, & qu’Arlequin lui répond, qu’il vaudra mieux la faite enfermer entre quatre rideaux  ; l’on rit & l’on applaudit à la naïveté de la répartie, dans un balourd, qui dit bonnement ce qu’il pense sans y entendre finesse : au-lieu que dans un homme d’esprit qui la donnerait pour une pointe, elle serait sifflée avec raison.

289. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Je leur répondis que les Ecclésiastiques et Religieux n’avaient bonne grâce qu’à l’Autel devant sa Majesté divine et que devant les Majestés humaines je les tenais pour des Bateleurs et des Comédiens, et qu’en mon opinion un Ecclésiastique Courtisan était une chose honteuse et monstrueuse, et plutôt un parfumeur d’Idoles qu’un Sacrificateur du vrai Dieu.

290. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

g Ministres de la religion, qui défendez le spectacle, sous quelque prétexte que ce soit, qui proscrivez la comédie et les comédiens, répondez ; est-ce donc un péché de peindre si bien le vice, que les coupables soient forcés de se reconnaître dans le tableau ?

291. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132

« Pour bien comprendre ce que nous venons d’avancer, il ne faut que considérer quelles impressions font sur l’âme les images les moins animées par elles-mêmes, et quel est le sentiment naturel qui accompagne la lecture d’un événement profane, la vue d’une peinture immodeste ou d’une statue indécente : si ces objets, tout inanimés qu’ils sont, se retracent naturellement à l’esprit, si on ne peut même en sentir toute la beauté et toute la force sans entrer dans la pensée de l’auteur ou dans l’idée du peintre, quelle impression ne font pas les spectacles, où ce ne sont pas des personnages morts ou des figures muettes qui agissent, mais des personnages animés, qui parlent aux oreilles, qui, trouvant dans les cœurs une sensibilité qui répond aux mouvements qu’ils ont tâché d’y produire, jettent toute une assemblée dans la langueur et la font brûler des flammes les plus impures !

292. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

Je leur eusse volontiers répondu : Cura teipsum, medice !

293. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

Quel zèle, quelle force le Ciel n’inspire-t-il pas à Néarque et à Polyeuctef ; et que ne font pas ces nouveaux Chrétiens pour répondre à ces heureuses inspirations ?

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