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238. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

Le théâtre est si opposé aux règles de la piété chrétienne, si généralement réprouvé par tout ce qu’il y a eu de pieux et d’éclairé dans tous les siècles, il porte si clairement sur le front l’empreinte de tous les vices, il est si évidemment l’aliment de toutes les passions, l’expérience et la conduite de ceux même qui le défendent, fait si vivement sentir combien il est funeste à la religion et aux mœurs, qu’on ne peut ni blâmer le zèle qui en éloigne les fidèles, ni dissimuler le scandale que donnent ceux qui y vont, fussent-ils eux-mêmes innocents : « Et peribit in tua scientia frater ? 

239. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Beaumon, Avocat au Parlement, qu’on trouve dans le Recueil des facéties Parisiennes, est très ingénieux et très sage ; et quoique obligé par la nécessité de la cause d’excuser la comédie, bien différent de son confrère Huerne de la Mothe, il convient de bonne foi, « que la religion n’approuve point et même condamne les spectacles, qu’on ne peut y assister quand un mouvement intérieur de la conscience s’y oppose (ce qui assurément arrive à tout le monde, s’il est de bonne foi), et qu’un guide éclairé (l’Eglise) le défend, et que sans avoir égard aux exemples contraires, la règle la plus sûre est de déférer sans réserve à ceux qui sont chargés de notre conduite » (leurs sentiments ni sont ni douteux ni ignorés).

240. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

C'est même une règle du théâtre.

241. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

apprendre à vaincre les passions et à les exciter, donner des règles de modération et des leçons du vice, crier à l'humanité, à la probité, et se plaire à la représentation des fripponneries et du suicide !

242. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Nous nous passerons de leurs maximes, que nous ne pourrions prendre pour règles de notre conduite, sans manquer à la majesté du trône : notre religieux Monarque avant que d’y monter, a fait un vœu spécial d’employer toute sa puissance pour arrêter la fureur des duels, & par-là nous a intimé ses volontés, ou plutôt celles de Dieu même, qui ne s’est reservé qu’à lui seul le droit de la vengeance, mihi vindicta , (Rom. 12. v. 19.) […] quelle douceur dans les mœurs, quelle cordialité dans le commerce de la société, quelle règle, quelle honnêteté, quelle justice dans toutes nos actions !

243. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Contenez autant qu’il est possible les mimes dans les règles de la décence et de la subordination aux lois ; ce genre de gêne qui pour eux est un supplice redoutable, en diminuera le nombre.

244. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Le théatre jamais ne fut si glorieux, Le jugement s’y joint à la magnificence, Une règle sévère en bannit l’insolence, Et rien n’y blesse plus ni l’esprit ni les yeux.

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