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174. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

 » Et qu’on n’y entend que des sottises et des paroles contre la pudeur et la modestie. « Prohibeantur ergo spectacula et acromata, quæ nequitia, verbisque obscænis et vanis temere profusis plena sunt.

175. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Si vous dites, que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille, & d’un Racine, n’est pas dangéreuse à la pudeur, vous démentez ce dernier… Et à la pag. 9. […] Dites, que la pudeur d’une jeune fille n’est offensée que par accident, par tous les discours, où une personne de son sexe parle de ses combats, où elle avoue sa défaite, l’avoue à son vainqueur, au public.

176. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Voilà sans doute un moyen très efficace pour inspirer le goût de la pudeur et de la modestie aux femmes de Théâtre. […] Prenez-y garde Monsieur, ce n’est pas lorsque les Jeux Scéniques furent institués qu’ils furent avilis, ils étaient des actes de Religion, dont les Acteurs étaient les Ministres : on les considérait donc comme des gens consacrés au service des Dieux ; ce n’était pas alors que le Préteur disait : « Quisquis in scenam prodierit infamis est. »fk Ce fut lorsque ces Spectacles sacrés devinrent profanes et impudiques qu’ils furent abandonnés aux talents des esclaves et de gens déjà méprisés avant de monter sur la scène ; ce fut pour empêcher les honnêtes gens d’exercer une profession licencieuse, de se confondre avec des hommes vils, pour insulter par des satires odieuses et personnelles les meilleurs citoyens, et alarmer la pudeur par l’exécution de rôles infâmes, tant par le style que par les vices des personnages qu’ils représentaient.

177. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Cette représentation du Jugement de Pâris, étoit suivie de l’exposition d’une femme condamnée à mort, & à une prostitution dont la pudeur ne permet pas de nommer le genre.

178. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

 469, le naturel est plus grave, les Acteurs sont plus modestes, on n’y connoît point les farces, & le Magistrat a tellement l’œil à ces débats, que ceux qui y disent ou font des choses contraires à la pudeur, sont séverement châtiés.

179. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Ces jeux ayant commencé dans les fêtes de Bacchus, leur affreuse licence obligea ceux qui les célébroient, de cacher leur visage, c’est-à-dire, le siége de la pudeur, dit Servius sur Virgile.

180. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

A la vérité, lorsqu’Auguste voulut amollir les Romains par le plaisir, il abusa des Spectacles, des Arts, des Sciences en tout genre qu’il protégea ; il parut encourager un Pylade, un Bathylle, dont les Mimes licencieuses achevèrent d’anéantir la pudeur, la décence, & même la pudicité Romaine : mais en sera-t-il moins vrai, que la Tragédie Grecque était plus propre à échauffer le patriotisme, qu’à corrompre les mœurs ?

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