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127. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Cette passion devint si indécente, que, sous le règne de Tibère, le sénat fut obligé de rendre un décret pour défendre aux sénateurs de fréquenter les écoles des pantomimes, et aux chevaliers de leur faire cortège : « Tant il est vrai, dit un auteur, que les professions les plus infâmes peuvent parvenir à être honorées, quand elles servent à l’amusement des grands !  […] « Nous le faisons, dit ce prince, afin que le désir qu’ils auront d’éviter le reproche qu’on leur a fait jusqu’ici, leur donne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir, que la crainte des peines qui leur seraient inévitables. » Mais il s’en faut bien qu’ils aient rempli la condition que Louis XIII leur a imposée ; puisqu’on a depuis cette époque une tradition non interrompue de plaintes sur la licence de leur profession.

128. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18

Car on conçoit bien un spectacle sans Comédiens de profession, puisque le Poëte pourroit jouer ses piéces lui-même, comme il y en a des exemples.

129. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128

Elle est une marque trop évidente d’une profession vile.

130. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33

Et n’en est-ce pas déja un grand de leur part, que d’autoriser de tels hommes par leurs éloges à continuer une profession que les loix même payennes ont déclarée infâme, S. 

131. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44

des Chretiens autorisent par leur présence une profession réprouvée par l’Eglise !

132. (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643

Mais s’il est question de parler des autres où l’on fait profession de faire des actions et des gestes tout à fait impudiques, je dirai hardiment qu’à grande peine se trouve-t-il chose plus scandaleuse à l’honneur du Christianisme, plus préjudiciable à la jeunesse chaste, et plus dangereuse pour pécher mortellement ; car ce sont des filets, et des pièges que le diable dresse pour attraper une âme chaste ; ce sont des dispositions aux sacrifices de Venus, ou des degrés pour monter à l’autel de Baal.

133. (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284

Paul vouloit que son cher Disciple recommandât aux femmes d’Ephese, Que les femmes, dit-il, se parent d’un vêtement honéte, avec pudeur et modestie, non point avec des tresses, ni avec de l’or, ni avec des perles, ni des habillemens somptueux, mais de bonnes œuvres, comme il est seant à des femmes qui font profession de servir Dieu.

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