/ 286
58. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

Si ces Messieurs avaient tant soit peu de ce que j’ai déja dit ; de l’esprit de la Religion de Jésus-Christ, et qu’ils eussent lû en Disciples les Pères de l’Eglise, comme nous le faisons, et comme ils le devraient faire, il ne leur faudrait pas de grands discours ni de longues preuves pour décider juste sur ce chapitre ; et pour accorder les paroles de l’Ecriture sur l’obéissance qui est dûe à Dieu et aux hommes.

59. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

A l’égard des Spectacles, nous n’avons point de preuves certaines que les femmes, en Grèce, aient monté sur le Théâtre ; les Latins ne nous ont rien laissé qui nous donne lieu d’assurer qu’elles y aient joué parmi eux.

60. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

La lecture de ces mémoires en fournira plus d’une preuve. […] Le célèbre Montaigne occupé à montrer l’existence d’un germe de méchanceté et de malfaisance dans le cœur de l’homme, un fond de cruauté et de barbarie, cite en preuve l’empressement de la multitude à contempler les supplices horribles et dégoûtans que la justice décerne contre les malheureux, coupables de mort…. […] Montrez-moi ailleurs ces pompes auxquelles vous avez dit anathème ; faites voir qu’il en existe de plus dignes de ce nom, auxquelles vous n’avez point de part : ou convenez que c’est ici l’objet précis de cette renonciation solennelle qui vous avoit faits Chrétiens, et qui ne peut être violée sans apostasie 9… Voulez-vous savoir, par une preuve de fait, quelle est la perpétuelle opposition du culte que vous professez avec les spectacles que vous associez à cette profession ? […] Dans plus d’un cas (j’en puis citer des exemples avérés), les chandelles s’y sont éteintes : preuve indubitable d’un air capitalement méphitique.

61. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

Ainsi, ce coloris lui-même est une preuve de sa servitude. […] Nous en voyons la preuve dans les porcelaines de la Chine, où le dessein n’est presque compté pour rien, & où la vivacité des couleurs mérite seule nos regards.

62. (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380

C’est un principe universellement receü de l’Ecole, que, quand quelque chose de sa nature porte au péché, l’on ne peut pas en user librement, sans pécher ; cela parle de soy, sans autre preuve, à un esprit, qui a seulement un petit raïson d’intelligence : Remontez maintenant à ce que je viens de dire de la comédie, dont toutes les circonstances n’ont rien, qui de soy-méme ne donne quelque penchant au péché. […] Mais la preuve de ce que je dis se fortifie beaucoup, par la nature de plusieurs piéces de théatre, qui font aujourd’huy le plus agréable divertissement des auditeurs ; car souvent, ou elles sont toutes bouffonnes, ou elles peuvent passer pour impies, estant une chose trop connuë, qu’on en a veü, qui tournoient toute la dévotion, & la pieté en ridicule.

63. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112

Diverses preuves de ce qu’on avance.

64. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57

Pour réfuter cette erreur il n’y a qu’à considérer où portent les preuves dont on s’appuie dans les défenses particulières que l’on fait aux clercs.

/ 286