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187. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Je ne sçay, Messieurs, si après avoir entendu les preuves de ce que je viens d’avancer, vous ne trouverez pas que le mot d’indecence est trop foible, pour exprimer le mal que je combats. […] Je mets en preuve tout ce que j’en ay déja dit ; & si l’on veut s’en éclaircir davantage, on n’a qu’à lire les anciennes Tragedies Grecques & Latines.

188. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

L’établissement de ce spectacle national seroit d’une éxécution facile, si, loin qu’il ait rien de méprisable, il peut servir au contraire à conduire aux honneurs & aux dignités, & s’il est ordonné que nul ne pourra être admis à aucune place publique à la Cour, dans le Ministère, ou dans la Robe, sans avoir donné des preuves de ses talens dans les premieres années de sa jeunesse, sur ce Théâtre de la Nation. […] Une preuve incontestable de cette vérité, est le dernier opéra nouveau, l’opéra d’Ernelinde, où l’on voit une prison vaste & superbe succéder à une forteresse, dont les murailles ne sont guères plus hautes que les hommes, & un temple tout resplendissant de l’éclat des métaux les plus précieux, pour lequel on tremble beaucoup plus que pour les soldats qui viennent s’égorger jusqu’aux pieds des autels, dans cet asile sacré, & cela dans un tems où les Rois de la Norvege sont encore portés sur des faisceaux d’armes, comme au premier acte, & dans lequel il n’est fait aucune mention de l’allégorie & de l’illusion de la fable.

189. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Athalie arrive, lui demande le Trésor qu’il a promis, il fait tirer le rideau qui couvroit Joas assis sur son Trône, & par les preuves qu’il donne à Athalie, la force à reconnoître que l’Enfant qu’elle voit est Joas. […] J’en donne pour preuve la Reflexion de Platon que j’ai rapportée, page 67.

190. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

Je prends la preuve de cette vérité, de la parole de Dieu même, qui ne recommande rien si souvent à ceux qui le servent, que d’être sans tristesse et mélancolie :Dieu défend la tristesse à ceux qui le servent. […] Je ne veux pas m’arrêter davantage à la preuve de cette vérité ; car en la sixième Partie de ce premier Tome, j’en parlerai plus amplement, lors que je combattrai les six prétextes desquels les hommes se servent pour ne s’occuper pas à bon escient aux affaires de leur salut, un desquels est celui de la mélancolie, qu’on s’imagine être en cette occupation.

191. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Je ne veux d’autres preuve des suites pernicieuses & déplorables de la multiplicité des Trétaux, que la triste révolution qui s’est opérée depuis quatre à cinq ans dans tous les Villages qui environnent la Capitale, vers le couchant30. […] La preuve que ces sortes de Spectacles sont reconnus pour vicieux, c’est qu’on ne fait que les tolérer, & quelle raison peut faire tolérer des établissement vicieux, qui, sans produire aucun bien réel, sont la source de très-grands maux. […] Je ne disconviens pas que l’on rencontre aux Théatres, des Courtisanes, mais l’observation que j’ai fait à ce sujet, au commencement de cette Lettre, suffit pour prouver qu’elles n’y peuvent donner un mauvais exemples, & y causer du scandale : d’ailleurs, ces Courtisanes, qui ne veulent pas être confondues avec celles de la lie du Peuple, ont un intérêt à faire preuve en Public, si non de vertu, du moins de décence, de maintien imposant, bienséance dont on est entiérement dispensé aux Boulevard. […] Un habile Médecin me disait un jour, la preuve que les Spectacles des Boulevards sont les lieux les plus ordinaires où les jeunes gens vont puiser le mal, c’est que le nombre des Charlatans qui le guérissent où plutôt qui les blanchissent, s’est augmenté à fut & à mesure que ces Spectacles se sont multipliés.

192. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

La preuve évidante de ce panégyrique que fait de son Vauxhal, le Marseillois, auteur de l’anonce répandue dans les papiers publics, sans doute un des directeurs de la fête : la voici.

193. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Il ne croyoit pas qu’il en fourniroit une grande preuve, & qu’il joueroit la comédie sur le théatre de Berlin & de Postdam, où il réunissoit ces trois grands principes d’irréligion.

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