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262. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Je suis persuadé que les Français, comme les Romains, se plairaient aux cruautés de l'amphithéâtre, si la religion Chrétienne et le grand Constantin ne les avaient abolies.

263. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

quelques lieux communs, quelque sentence triviale, tournée en jargon poétique, dont l'expression, le tour, l'harmonie, les rimes, les pointes, les antithèses, décèlent le bel esprit qui veut briller, mais ne feront jamais soupçonner le zèle qui veut instruire, l'homme de bien qui est persuadé.

264. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

L’esprit chez vous est donc bien persuadé (p. 10. […] Vous voilà donc enfin aussi persuadés que moi de la défaite du théâtre de nos jours, ce vrai Amalécite ennemi de la gloire de notre Dieu… Pardon, Génie François, avez-vous pû ne le pas être ainsi que moi dès l’instant que vous avez vu confondus nos Bayles, nos Spinosas, nos Epicures ?

265. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Au reste, il n’est point de Boucher à qui il pût venir dans l’esprit un expédient plus efficace pour persuader. […] Quand donc votre vertu se serait conservée jusqu’ici sans tache (ce que je ne puis me persuader) vous auriez toujours un sévère compte à rendre au Seigneur, pour avoir autorisé par votre exemple, et les spectacles et les Spectateurs. […] Cependant je ne saurais me persuader que nous ayons des vues si basses ; je ne doute pas au contraire que nous n’ayons de hauts sentiments de la noblesse de notre Etre, et de notre qualité d’hommes chrétiens.

266. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

L’imitation des mœurs est le but de l’Action théâtrale ; dès qu’une Pièce représente exactement ce qui se passe & de la manière qu’il se passe, elle atteint ce naturel qui captive, & qui persuade : la vérité du Tableau séduit les yeux, plaît à l’esprit, intéresse le cœur ; chaque Spectateur, se dit, Je suis homme, tout ce que je vois ici a trait à l’humanité, & ne peut être étranger ou indifférent pour moi. […] On devrait persuader de cette vérité, quelques honnêtes-gens, que la médiocrité de leur fortune éloigne du mariage. […] Le Spectateur, qui ne les trouvera que là, se persuadera plus facilement qu’il voit l’original de leur Rôle.

267. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

En élevant la voix contre cette école de l’immoralité, « nous nous proposons d’empêcher que quelqu’un ne se fasse illusion en croyant qu’il est permis d’aller au spectacle, car l’amour du plaisir a tant de force sur la plupart des hommes, qu’il les porte à différer de s’instruire de ce qui leur est défendu, pour avoir un prétexte de s’y satisfaire, ou à tâcher de corrompre leur propre conscience par de fausses raisons par lesquelles ils se persuadent que le mal, auquel ils ne veulent pas renoncer, n’est pas un mal réel.

268. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Les coëffures des hommes & des femmes en sont couvertes ; mais la matiere, ne s’en perd pas, au lieu que la poudre se perd tous les jours, soit en tombant, soit en peignant les cheveux ; je suis persuadé que quelques jours, on verra des actrices toutes dorées, & la poudre d’or mêlée aux diamans.

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