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23. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

Voyez ce que dit Tertullien : « N'allons point au Théâtre qui est une assemblée particulière d’impudicité où l’on n’approuve rien que l’on n’improuve ailleurs, de sorte que ce que l’on y trouve beau, est pour l’ordinaire ce qui est de plus vilain et de plus infâme ; de ce qu’un Comédien par exemple y joue avec les gestes les plus honteux et les plus naturels ; de ce que des femmes oubliant la pudeur du sexe, osent faire sur un Théâtre et à la vue de tout le monde, ce qu’elles auraient honte de commettre dans leurs maisons ; de ce qu’on y voit un jeune homme s’y bien former et souffrir en son corps toutes sortes d’abominations dans l’espérance qu’à son tour, il deviendra maître en cet art détestable etc . »d Croyez-vous Monsieur que si les spectacles du temps de ces Saints hommes eussent ressemblé à ceux d’aujourd’hui ils se seraient élevés si fort contre eux et qu’ils n’auraient pas été de l’avis de S.  […] Le relâchement de l’esprit qu’il appelle une vertu se fait, dit-il, par des paroles et des actions divertissantes ; « or qu’y a-t-il de plus particulier à la Comédie, dit un habile Apologiste du spectacle, que d’amuser par des paroles et des actions ingénieuses qui délassent l’esprit ; ce plaisir est le plus louable lorsqu’il est accompagné de la part des acteurs et des spectateurs de cette vertu qu’Aristote nomme Eutrapélie, vertu qui met un juste tempérament dans les plaisirs. » S.  […] Celles où les Auteurs n’ont envisagé que de flatter le goût particulier de la Nation, n’ont pas à beaucoup près un succès aussi étendu, d’où l’on doit conclure que les bons spectacles sont ceux où l’on attaque les vices communs à tous les hommes, et que par conséquent c’est le genre auquel on doit se borner, puisqu’il est universellement utile indépendamment du gouvernement, des lois et de la Religion.

24. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Met de la différence entre les Comédiens publics et ceux qui jouent dans les maisons particulières, 207 Nerva favorise les Comédiens, 61 Nicolas I. comment il veut qu’on célèbre les Fêtes, 177 Noailles (Louis-Antoine de) Cardinal, son zèle pour abolir les Spectacles, 250 O Ovide, convient que les Spectacles sont pernicieux, 137. 138 P Palilia Fêtes de Rome, pourquoi omises, 119 Pantomimes, ce que c’étaient, 40. pourquoi appelés Thyméliques, 109 Parlement de Paris, Arrêt singulier contre quelques Comédiens, 216. 217. […] Pie V. à quelle condition il souffrit les Courtisanes, 277 Plaute, caractère de ses Pièces, 91. ce qu’il dit sur les Comédies honnêtes, 92 Pline le Jeune, tolère les Comédiens qu’on faisait venir dans les maisons particulières, 208 Pomponius Secundus Poète, son caractère, 86 Prédicateur, manière dont s’y prit un Prédicateur pour décrier les mouches, 281 Processions Comiques défendues, 214 Protestants, leurs Règlements sur le Théâtre, 255. 308 Provence, les Jeux y subsistent jusqu’au sixième siècle, 126. […] Satires, signification particulière de ce mot, 90 Sénèque, caractère de ses Tragédies, 86 Sénèque le Philosophe, ce qu’il pense du Théâtre, 139. 142 Sévère Empereur peu favorable aux Comédiens, 68 Sorbin Evêque de Nevers, ridicule traduction d’un passage Latin, 122 Sosibius Sénateur d’Antioche, laisse tout son bien à cette Ville pour célébrer des Jeux, 55 Spectacles ce qu’on entend par ce mot, 37. défendus les jours solennels, 118. 178. 295.

25. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

s’ils en eussent fait une étude particulière, s’ils les eussent méditées en s’éclairant au flambeau de la morale évangélique, et en se réchauffant au foyer divin de la charité chrétienne, ils ne commettraient pas si souvent des fautes qui leur sont inspirées par l’orgueil, et ils ne feraient pas de fausses applications des saints canons et décrets des conciles. […] et plus d’un souverain et grand nombre de particuliers succombèrent sous le poignard du fanatisme religieux.

26. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Nous ne devons pas estre surpris de ce que ce gros enleve tant de personnes, de ce que les particuliers se laissent emporter par ce grand nombre de plaisirs ; il faut certainement un courage plusque mediocre, pour se défendre d’un gros qui nous attaque par autant d’endroits qu’ils nous trouvent de foibles. […] Les particuliers sont coupables, s’ils ne s’opposent aux crimes particuliers qu’on commet en leur presence, & s’ils ne s’efforcent de les empescher par des corrections animées par le zele, & ménagées avec prudence. […] Dieu le commande à chaque particulier. […] Plusieurs particuliers peuvent faire des dépenses considerables sans s’incommoder ; & les Magistrats ne sont pas moins obligez de reformer les dépenses, quand le public en peut souffrir du prejudice. […] Des particuliers.

27. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216

Que nous importe, en effet, que nous sert ce plus précieux don de la liberté, le droit de vote et de suffrage, le droit de contribuer à l’élection de nos législateurs, de nos magistrats communs dont les rapports avec nos personnes, avec nos intérêts présents et sensibles, sont indirects ou éloignés, lorsque, d’un autre côté, on nous en donne de particuliers, sans forme protectrice, qu’il nous faut accepter bon gré mal gré, avec lesquels nous sommes continuellement en contact, qui sont si directement et à un tel point les maîtres de notre état, qui peuvent nous faire tant de mal impunément ! […] Je proteste ici centre toute application particulière.

28. (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43

Nous n’empêchons pas non plus que l’on ne puisse mettre dans les entr’actes de ces Tragédies une Symphonie honnête et modeste : mais nous ne voulons pas que l’on y emploie des personnes consacrées à Dieu ou par l’Etat Ecclésiastique qu’ils ont embrassé, ou par les fonctions Ecclésiastiques qu’ils exercent dans des Eglises particulières où on les voit revêtus de Surplis. […] Nous avons sujet de craindre que les règles que nous donnons ici à notre Diocèse, et que nous ordonnons d’y suivre, ne déplaisent peut-être à des particuliers plus esclaves de la coutume qu’instruits de leur Religion.

29. (1643) Les Morales chrétiennes « [FRONTISPICE] »

L'homme particulier.

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