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43. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5

Car on sait qu’ils n’ont pas approuvé qu’on eût employé toutes sortes de Divinités Païennes pour rendre honneur à la Vierge dans une Procession où on portait le S.

44. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

En tout ce qu’il a dit pour reprendre les actes indignes et les abus qui se sont commis lors que le monde était en la plus obscure nuit de ses ténèbres, et l’idolâtrie au dernier degré de l’erreur, aucun Catholique n’y veut contredire, ayant la vérité pour guide, et la vertu pour fin, ils y ajouteront encore ; mais il apprendra s’il lui plaît que leur intention ne fut jamais de représenter aux fêtes des Saints les jeux des Païens pour faire revivre leurs abominations. […] Tertullien, livre De l’idolâtrie, réprouve la Fête des Calendes de Janvier, l’appelle superstition Païenne. […] Canon 742e au Concile tenu à Rome, où présidait le Pape Zacharie, il fut commandé aux Chrétiens de ne plus courir ni folâtrer en public auec les Païens, sur peine d’encourir l’indignation et punition de Dieu.

45. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Ainsi les sentiments des Païens qui sont aussi les nôtres en ce point, leur sont un témoignage de l'impiété des Comédies. […] Pleurons donc pendant que les gens du monde, et les Païens se réjouissent, afin que lors qu'ils commenceront à tomber dans l'état épouvantable de douleur, que la Justice de Dieu leur reserve, nous puissions entrer dans la joie que notre Seigneur prépare aux prédestinés: Car si nous voulons être dans la joie avec eux en ce monde, nous serons affligés avec eux éternellement. […] Quelle plus grande volupté peut-on sentir, que celle qui nous dégoute de toutes les autres voluptés, qui nous fait mépriser le siècle; qui nous établit dans une véritable liberté ; qui conserve la pureté de notre conscience ; qui nous rend satisfaits de notre condition présente; qui fait que nous n'avons aucune crainte de la mort; qui nous fait fouler aux pieds les Idoles des Païens; qui nous tend victorieux des Démons; qui fait que nous ne vivons que pour Dieu ?

46. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9

De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens.

47. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9

C’est pourtant un païen qui fait la loi aux chrétiens, & que les chrétiens ne suivent pas. Le théatre est bien au-dessous des vertus morales des païens.

48. (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26

Or pour bien entendre cela, il est bon de noter que tous les anciens Chrétiens, tant de l’Eglise, que de la police, et même du peuple, ont eu en grande détestation tels jeux, comme il appert par des traités faits spécialement contre iceux par saint Cyprienf, Tertullieng, et plusieurs autres : mais signamment ce grand docteur Gerson, après avoir écrit prolixement contre Roman de la Rose h, ajoute cinq conclusions, contre les jeux des sots qui se font ès jours des fêtes à Paris, où entre autres choses il dit, « que ceux qui favorisent à tels jeux pèchent mortellement, se montrant être plus infidèles et Païens, que Chrétiensi ». […] « Empêcher convenante provision et remède en tels maux, serait pécher mortellement, et se rendre suspect d’être mauvais Chrétien, et perfide enfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints Docteurs, qui reprennent telles choses mauvaises et abominables faites les jours des fêtes, comme idolâtries, et maudites vanités : et si quelqu’un dit, que telles choses ne sont que jeu et récréation, écoute une brève réponse, qui est un proverbe commun très véritable et digne d’être observé : il ne se faut jamais jouer à la foi, à l’œil, ni à la renommée.

49. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9

Les paroles de Ménandre étaient bien mieux reçues, et d’un plus grand poids chez les Païens, que n’eussent été celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et Molière est un Docteur plus respecté au théâtre que S. […] La religion ne fait que reprendre ce qui lui appartient ; ce que les Païens, les Poètes, les Comédiens ont de bon est un larcin fait à l’Eglise, seule dépositaire de la vérité.

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