Je ne répéterai pas ici les détails dans lesquels je suis entré à cet égard dans l’ouvrage intitulé des Comédiens et du Clergé, auquel je renvoie le lecteur qui désirerait les y vérifier. […] [NDE] Dans l’ouvrage auquel ce livre fait suite, l’auteur trace l’histoire des comédiens, en commençant par les Grecs et les Romains, avant de tracer les trois âges des comédiens sous les rois de France.
CONCLUSION de l’Ouvrage. […] Pour la conclusion de mon Ouvrage j’exposerai ici quelques réfléxions que j’ai faites autrefois sur les représentations Théâtrales ; peut-être serviront-elles à défendre mon opinion, et en même temps à fortifier les raisons qui m’ont déterminé à souhaiter et à conseiller la Réformation du Théâtre.
L’homme serait égal à la Divinité, s’il pouvait imprimer à ses propres Ouvrages le sceau de la perfection. […] Ouvrage trad. de l’Angl. […] Ouvrage traduit de l’Anglais, par M. […] Ouvrage trad. de l’Angl. […] Ouvrage ci-devant cité.
Et en effet, Monsieur, elles sont toutes si frivoles, qu’après avoir lu cette Lettre avec beaucoup d’attention, j’ai douté d’abord si elle avait été écrite comme un Ouvrage sérieux, ou plutôt comme une Pièce Comique et faite à plaisir. […] Il est faux premièrement, que Tertullien reconnaisse que la Comédie soit un Ouvrage de Dieu, de même que le fer, les herbes et les Anges. […] « Multum interest inter corruptelam et integritatem, quia multum interest inter institutorem et interpolatorem. » Tertullien poursuit et confond le mauvais raisonnement des Païens, parce que tous les maux qu’eux-mêmes condamnent, s’exécutent par des choses qui sont des ouvrages de Dieu : l’homicide, par exemple, que les Païens condamnent, s’exécute par le fer qui est un ouvrage de Dieu, de même que l’Ange ; et cependant on ne dira pas pour cela que Dieu soit auteur de l’homicide. […] N’est-ce pas à dire, selon Tertullien, que de même que l’homicide ne peut être attribué à Dieu comme son ouvrage, quoiqu’il s’exécute par le fer qui est une de ses créatures, ainsi la Comédie ne peut non plus être mise au nombre des ouvrages de Dieu, quoique les voix, les parures, et les autres choses qui entrent dans l’appareil de ce qu’on appelle Comédie, soient toutes au nombre de ses créatures ? […] Les Comédies, dit Tertullien, ne plaisent point à Dieu, et ne conviennent point à des Serviteurs de Dieu, parce que la pompe qui les accompagne est l’ouvrage du Démon, et que nous y renonçons au Baptême : « Adversus quam in signaculo fidei ejeramus ».
la modestie & le recueillement des gens de bien à l’Église, les nudités, l’effronterie des Actrices sur la scène, la piété des cantiques, la sainteté des Sermons, & l’orgueil du tragique, la licence du comique ; l’un est l’ouvrage de la grâce, & mène à la vie, l’autre est le chef-d’œuvre du vice, & conduit à la mort. […] Cet homme célèbre admiré de son temps est aujourd’hui presqu’inconnu ; personne ne lit ses ouvrages, il se croyoit en droit de posséder plusieurs Abbayes considérables, & de tenir à la Cour de Charlemagne, l’état d’un Prince. […] Ouvrage immortel de l’éloquence, de la piété, de la sagesse de ce grand homme. […] Aujourd’hui cet ouvrage est inconnu, on a fait tant de progrés dans les sciences, que ce qui étoit alors un problème, est devenu une vérité ou une erreur connue de tout le monde ; il semble qu’il a voulu amuser le public & faire montre de son esprit par des paradoxes où il traite le pour & le contre. […] On ne corrige point l’ouvrage de la nature, les ornemens postiches sont infructueux dans leurs effets, présomptueux & téméraires dans leurs entreprises, infructuosum quia sic vivitur aut criminosum, quia præsumitur opus naturæ corrigere .
« Plus nous avançons, dit l’Auteur du Comédien, dans l’examen de l’art de représenter les Ouvrages dramatiques, plus on reconnoit combien l’esprit de discussion & d’analyse est nécessaire aux Acteurs. […] On a dû remarquer dans ce que nous venons de dire, qu’une haute intelligence, ne tient que d’elle-même la beauté de ses plans, le caractère de ses ouvrages, l’ordre de ses opérations, les objets de ses recherches ; en un mot, si l’on peut le dire, l’esprit de son rôle. […] Si ces Grands Hommes sont supérieurs en lumières au Comédien, pourquoi leur refuseroit-on une plus parfaite connoissance de leurs propres ouvrages ?
Mais ie crois pouvoir dans les choses de pur plaisir preferer le goust vulgaire & moderne à toutes les recherches, & à toutes les citations des plus grands hommes, & des plus profonds Humanistes : & ie ne fais point difficulté de dire que nous avons veu sur nôtre Scene, des Ouvrages qui ne cedent en rien à ceux de l’Antiquité, & dont l’ordre, le dessein & l’execution seroient des exẽples precieux, mesme aux anciens Tragiques & Comiques, que nous prenons pour nos exemples. […] Nous voyons tous les jours éclorre de nouvelles & admirables Productions & Tragiques & Comiques, & un nombre considerable d’excellens Poëtes & de grands Ouvrages. […] Ie suppose que la chose soit possible, & que l’ouvrage en vale la peine.