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195. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

offre le même trouble. » Est-ce garder le secret de la confession, et donner de la confiance au Frère Arsene, de nommer les pénitents et déceler leurs faiblesses. […] Une mort lente et subite, qui laisse la liberté de réciter plus de trois cents vers, et qui, à point nommé, porte le dernier coup au moment que tout est dit : Scène mortellement ennuyeuse par sa longueur et son peu de vraisemblance, un monologue postiche de huit vers, pour donner le temps à d'Orvigni de venir annoncer la mort d'Eutime, pendant lequel il faut qu'Eutime tombe, qu'on crie au secours, qu'on l'emporte dans sa cellule, que l'Abbé vienne, que d'Orvigni prenne des ailes pour reparaître sur le théâtre.

196. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Quand le Roi nomme à un Evêché, un Patron à une Cure, il ne fait que présenter un sujet, & ne lui donne aucun pouvoir spirituel ; c’est le Pape, c’est l’Evêque qui confère ; Elisabeth ne présentoit pas, elle conféroit, ce n’étoit pas un Patron, mais une Gouvernante. […] Elisabeth ajoute la dissimulation aux attentats, la fourberie à l’inhumanité, le deuil à l’assassinat ; ce n’est pas la conduite d’une femme d’esprit, on se fait mépriser quand on juge tout le monde si grossièrement dupe ; mais c’étoit son caractère, son art, son talent qu’on nomme politique, feindre, dissimuler, tromper. […] Cet acte condamnoit encore les demandes réitérées que le Parlement avoit fait à Elisabeth de se nommer un successeur, il y en avoit un désigné par la loi, le Roi d’Ecosse.

197. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Il est vrai que l’Ecriture ne condamne point formellement la comédie, l’opéra, ni les autres semblables spectacles, parce qu’elle ne les nomme point expressément.

198. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Les nations plus farouches se sont accoutumées en la douceur de cette joie, aux biens de la paix, encore que leur inclination fût à ne respirer que le sang et la guerre : ils nommaient les jeux humanité.

199. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Le hasard est un être de raison, un mot vide, inventé par l’ignorance : ce que nous nommons hasard, ce que nous croyons fortuit, est un résultat dont nous ignorons le calcul, de même que l’axiome que nous croyons le plus certain.

200. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Après avoir apprécié, dans la raison, ce phosphore qu’on nomme l’esprit, ce rien qu’on appelle la renommée, ce moment qu’on nomme la vie ; qu’il interroge la Religion qui doit lui parler comme à moi ; qu’il contemple fixément la Mort ; qu’il regarde au-delà, et qu’il me juge… Le temps vole, la nuit s’avance, le rêve va finir : pourquoi perdre à douter ou à délibérer, le seul instant qui nous est laissé pour croire et pour mériter ?

201. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

La licence va à l’exces, on ne rougit pas de peindre ce qu’il est honteux de nommer. […] Un pere, une mere, un Gouverneur, n’oseroient se montrer à nud devant leurs enfans, & ils laissent sous leurs yeux toute sorte de nudités ; on ne leur laisse ni tenir ni entendre des discours licencieux, ni même nommer des objets grossiers.

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