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266. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Ainsi à Venise, à Naples, à Rome, les femmes publiques ne peuvent qu’après un certain temps de service se retirer avec pension : trop heureuses qu’on la leur accorde par charité pour le reste de leurs jours ; ou sans métier et sans grâces, elles seraient sans ressource, et mourraient de faim.

267. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Les crimes ne sont point ensevelis dans l’oubli, ne meurent point par le laps du temps, ils deviennent des exemples : « Scelus oblivione non sepelitur, exempla fiunt quæ facinora esse desierunt. » On retrouve le péché qu’on a commis dans sa maison, ou on y apprend ceux qu’on y peut faire.

268. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Cette actrice couronnée causa les plus grands maux dans l’Eglise & dans l’Etat : elle soutint l’hérésie des Eutichéens, fit déposer & mourir le Pape St. 

269. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

De toutes amitiés il détache mon âme, Et je verrais mourir frère, enfant, mère et femme, Que je m’en soucierais tout comme de cela …z. » Les sentiments humains, mes frères que voilà !

270. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Je prévois mon destin, sans doute il est affreux : Mais en m’applaudissant d’une louable audace, J’attendrai sans pâlir le coup qui me menace, Trop heureux de mourir pour un motif si beau.

271. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Ce serait avoir un esprit iconoclaste de vouloir abolir toute représentation morte ou animée des choses saintes.

272. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Ainsi dans les Troupes de Paris les places sont comme erigées en charges, qui ne sçauroient manquer ; & à l’Hostel de Bourgogne, quand vn Acteur ou vne Actrice vient à mourir, la Troupe fait vn present de cent pistoles à son plus proche heritier, & luy donne dans la perte qu’il a faite vne consolation plus forte que les meilleurs complimens. […] Il mourut au commencement du Caresme de l’année derniere 1673. […] Mondory l’vn des plus habiles Comediens de son temps mourut de trop d’ardeur qu’il áportoit à s’aquiter de son rôle.

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