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86. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81

Malheur à ceux qui les flatteraient.

87. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135

Il était ordinaire aux pères de prendre à la lettre la parole de Notre-Seigneur : « Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez ».

88. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

« Un petit bout d’oreille échappé par malheur…. » (Lafontaine.) […] Mais quelle que soit votre décision, Monsieur, et quand j’aurais le malheur d’être condamné par vous, je n’en réclamerais pas moins, et avec humilité, toute votre indulgence : puis-je espérer que vous daignerez me l’accorder ?

89. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Car si par malheur le Marivaudagerime (je ne sai ce que c’est) faisoit des progrès, & si une piece vantée à Paris n’étoit pas entendue hors de sa banlieue, le Théatre François perdroit beaucoup de la réputation qu’il s’est acquise chez les étrangers, où le manege & la mode des beaux Arts ne peuvent atteindre. Ce qui seroit pour l’état un malheur irréparable.

90. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Le feu le plus dévorant n’est pas celui qui consume les corps, c’est celui qui détruit l’innocence & la vertu de nos ames ; & par le malheur le plus déplorable, ceux qui en sont consumés ne le sentent pas. […] Si l’on pouvoit bien se représenter les injures, les accusations, la jalousie, les bizarreries, les emportemens, la fureur de ces infames créatures, les chagrins, les remords, les alarmes, les pertes, les malheurs de ceux qui leur sont livrés, & qu’on ne peut bien comprendre que par l’expérience ; on avoueroit qu’il n’y a point de guerre plus affreuse, plus continuelle, où il y ait moins de trève, moins d’espérance & de succès.

91. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39

C’est un grand malheur pour un État lorsqu’il se trouve beaucoup de gens dans la Capitale qui peuvent y vivre sans rien faire : ces dangereux frelons y corrompent les mœurs ; la contagion gagne les conditions occupées, & de la Ville, elle s’étend jusqu’aux Provinces les plus reculées.

92. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275

Molière peignit si vivement l’hypocrisie, qu’outre le scandale que cette peinture causa parmi les plus sages, si par malheur il y avait eu quelque hypocrite de bien avéré dans la Ville, le peuple l’aurait déchiré.

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