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233. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Lorenzo scélérat infâme accuse son père, grave Magistrat, d’être un pilier de mauvais lieux.

234. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Souffrirait-on à la Cour, ni même dans un Etat policé, qu’on jouât le Roi, les Princes, les Magistrats même des autres royaumes, non seulement par la crainte de la satire, mais encore, ne jouât-on que leurs belles actions, pour ne pas blesser le respect qui leur est dû, et familiariser le peuple avec ses maîtres, en les lui donnant en spectacle ?

235. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Ce Magistrat y vient peut-être avec celle dont il a jugé le procès : leurs délassements et leurs travaux s’ajustent parfaitement.

236. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

N’enseigne-t’elle pas les obligations mutuelles des Peres & des Enfans, des Maîtres & des Serviteurs, des Patrons & des Cliens, des Citoiens & des Magistrats ? […] Autorisés par les Magistrats à donner des Spectacles au Public, ils se regarderent comme des hommes publics, & consacrés au bien de l’Etat.

237. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

En étendant cette pratique, on pourrait décerner l’Eloge Théâtral au bon Magistrat, au Citoyen utile d’une manière grande & générale, de quelque condition qu’il fût. […] Dans notre Europe, on eut de même un culte & des Fêtes spectaculeuses (car il faut du spectacle, le Peuple en veut ; si les Ministres de sa Religion le lui refusaient, il faudrait ou lui donner de vrais Farceurs, ou que ses Magistrats, son Roi, les Chefs de la Nation, célébrassent des Fêtes, indiquassent des Tournois, des Joûtes ; qu’ils eussent en outre un cortége, & se montrassent avec un appareil capables de fixer sur eux tous les regards des hommes ; il faudrait qu’eux-mêmes devinssent ainsi les objets de la curiosité du Peuple & de son admiration*. […] La Ville pourrait seule donner au Théâtre Tragique (& Comique) la pompe qu’il doit avoir, si les Magistrats voulaient bien envisager les Spectacles publics comme une branche de la Police & du Commerce.

238. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Nous l’avons cité ailleurs, en voici un trait singulier : Les Magistrats violent jusqu’à la bienséance du vice, (cette expression n’est pas juste, ce grand homme a voulu dire la bienséance que le vice même n’ose violet ;) on en voit qui seduits par les conseils d’une aveugle jeunesse, ne connoissent que le théatre, d’autre morale que les frivoles maximes du parterre, d’autre étude que celle d’une Musique effeminée, d’autre occupation que le jeu, d’autre bonheur que la volupté.

239. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

et de tout ce qui leur était consacré : aussi en donnaient-ils de grandes marques ; car lorsque leurs premiers Magistrats et leurs Consuls mêmes rencontraient quelqu’une des Vestales, ils ne manquaient point de baisser leurs faisceaux par respect.

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