L’opiniâtreté dans le vice et l’impénitence y prennent le nom d’une constance invincible, et en usurpent le mérite et la couronne.
On les voit si tendres et si passionnées qu’on désire être l’objet de cette sensibilité, et réaliser des fictions si séduisantesz. » Les talents de leur profession relèvent tellement les grâces de leur sexe, qu’elles semblent être des divinités qui intéressent d’autant plus qu’on a plus de discernement pour juger le mérite de leur jeu.
Dans les passages qui nous obligent de tendre toujours à la perfection, laquelle consiste dans l’assujettissement des passions à la grâce : ce qui ne se peut acquérir qu’en éloignant de l’esprit tout ce qui peut servir à les fortifier et à les y entretenir. « Cependant, dit-il, les spectacles au contraire font revivre les passions dans les cœurs les plus mortifiés, ils les y raniment, ils les y fortifient, et après avoir mis ceux qui les regardent comme hors d’eux-mêmes ils excitent en eux des mouvements de haine, d’amour, de joie, de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, qu’on aime bien souvent ce qu’on devrait haïr ou ce qui ne mérite aucune estime, et qu’on hait au contraire ce qu’il n’est pas permis de haïr Chap.
Les ornements dont l’enrichirent les Anciens, & les bautés que lui procurent les Modernes, la rendent tout-à-fait charmante, sans lui donner un mérite plus réel. […] de même que Jacques prémier, Roi d’Angleterre, ne voyait pas une épée nue sans tomber en défaillance, ainsi des personnes de mérite frémissent d’horreur & s’évanouissent bientôt, dès que leurs oreilles sont frappées du son de quelque instrument.
et d’autant que la mort vous peut arriver aussi bien en jouant, comme en priant ; il est convenable que vos jeux, et vos récréations soient tellement faites, qu’en icelles Dieu soit honoré, votre salut éternel avancé, et que la mort vous arrivant durant icelles, elle ne vous surprenne pas, ni ne vous trouve pas en l’exercice d’une action, où Dieu trouve quelque sujet de déplaisir : c’est où je vise en cet article, vous enseignant la pratique pour jouer, et pour vous recréer, sans aucune offense de Dieu, et avec du mérite devant Dieu. […] non seulement pour n’employer pas à cela tout le temps, ou la meilleure partie d’icelui ; car il y a des occupations plus importantes, qu’il faut préférer à celle-là, autrement ce ne serait pas vous recréer par divertissement, ains par occupation ; mais aussi pour choisir les heures, et le temps qui est propre à cela, comme d’ordinaire est, après le repas, ou après avoir été occupé et bandé en quelque affaire pénible, soit pour l’esprit, soit pour le corps ; car à proprement parler, la récréation n’est pas convenable qu’après le travail, et le travail est le mérite de la récréation : Ainsi la Sagesse divine disait, « Qu’elle avait tout rangé et disposé avec Dieu, et puis qu’elle se recréait jouant en ce monde en sa présence.
Plusieurs Savans, d’un mérite distingué, se mesurant avec leur siecle, semblent avoir adopté la réponse d’un Philosophe qu’on engageoit, sur la fin d’un repas, à parler des matieres de sa profession : Les choses que je pourrois dire, répondit-il, seroient aujourd’hui hors de saison ; & celles qui seroient aujourd’hui de saison, je n’ai nulle envie de les dire.
L’inimitié irréconciliable, les mauvais traitemens, le mal venerien, la fureur, la démence, tout crime qui mérite une punition corporelle ou infamante.