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263. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

Pourquoi donc un Théologien vient-il aujourd’hui, contre une expérience universelle, abuser du langage des saints Docteurs, pour autoriser des Spectacles qu’ils n’ont jamais regardés qu’avec horreur, en y supposant les circonstances qui s’y trouvent de nos jours, aussi bien que de leur temps ?

264. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Toute la difference qui se trouue entre ces spectacles là contre quoy on ne dit mot, & ceux que donnent les Comediens contre lesquels on murmure, consiste dans le langage, & dans la qualité des Acteurs. […] On tolere les abus que l’on ne sçauroit oster, & la Comedie est vne imitation des actions & du langage des Peuples. […] Pour moy ie la reuere, & reconnois qu’en tout Chacun se doit soûmettre à ce qu’elle resout ; Et que pour bien parler, & que pour bien écrire, A nul de ses Arrests il ne faut contredire, Puis qu’enfin le langage & l’Empire François Par tout egalement font respecter leurs loix ; Dans le méme interest le Destin les assemble, Et comme de concert leur gloire marche ensemble.

265. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

La tragédie chez ces premiers, étoit austére, l’amour ne s’y trouvoit que rarement, & n’y apportoit jamais un langage corrupteur.

266. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Etant très-mal, le Duc de Bourbon qui l’aimoit, envoya un Page pour s’informer de son état ; ce Page lui dit, selon le langage de la Cour, je viens de la part de Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Bourbon .

267. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

disoit Despreaux à ses amis, des maximes, qui feroient horreur dans le langage ordinaire, se produisent impunément, dès qu’elles sont mises en vers, elles montent sur le Théatre ! […] depuis quand regarde-t-on, comme des Comédies épurées, des piéces lubriques, une vive école des passions, & des maximes, qui feroient honneur dans le langage ordinaire ?

268. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

C’est le langage d’Ovide, qui pourtant est plein de commisération pour les amoureux.

269. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Je ne sais si le Chancelier de l’Hôpital, homme grave & sévère, a tenu ce langage ; mais je sais que l’illustre Daguesseau, un de ses successeurs, vraiment digne de cette grande place, pensoit bien différemment.

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