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56. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -

Nous n’avons rien avancé, à cet égard, que nous n’ayons déjà justifié.

57. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

On ne peut faire parler des conjurés qu’en leur faisant débiter des maximes et des sentiments conformes à leur dessein, pour s’y affermir, le justifier, l’inspirer à d’autres, en ménager le succès. […] Racine le fils, dans ses observations sur cette tragédie de son père, justifie le meurtre d’Athalie, parce qu’« un tyran est l’ennemi public, contre lequel tout homme est soldat ». […] Quoique de toutes les pièces tirées de l’Ecriture, Athalie soit celle où l’on a le plus fidèlement suivi le texte sacré, on y a ajouté des circonstances qui ne servent qu’à justifier l’attentat. […] Jamais triomphe plus complet, il condamne toutes les autres pièces, et justifie pleinement tout ce que nous disons. […] Pourrait-on en effet justifier l’école du vice qu’aux dépens de la vertu ?

58. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164

Quelques soupçons de l’amour d’Alzaïde pour Amœnophis, auroient pu justifier cette ingratte démarche Mais on fait dans la suite qu’ils n’y eurent aucune part.

59. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79

Mais comme vous pourriez vous retrancher, en me disant deux choses, & que ces pieces ne se joüent pas tous les jours, pour soüiller toûjours le theatre, & que toutes les personnes qui ont plus de Christianisme, ont coûtume de s’en abstenir ; je vous l’accorde, quoy que cela se pourroit assez disputer : Laissons donc ce theatre infame & libertin, pour vous mettre hors de combat : Mais revenons aussi à ce theatre, dont j’ay tantôt parlé, qui ne respire que l’air de l’amour, qui en enseigne si delicatement tous les leçons, & que vous voudriez bien justifier, disant que des bouffonneries impies ne s’y voyent point ; or sachez, que celuy-cy n’est gueres moins dangereux que l’autre. […] Me direz-vous maintenant, que l’on voit des personnes de bonne vie, & des bonnes mœurs, qui sans tant de façon vont à la comedie, comme les autres, & qu’ainsi l’on est fort justifié, quand on agit sur leur exemple ?

60. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33

Chercheroit-on à justifier des excès si visibles, si on connoissoit d’après M.

61. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

La raison prétendue par laquelle on veut justifier la Comédie d’aujourd’hui, savait qu’elle est épurée de toutes les ordures et de toute l’idolâtrie, qu’y mélaient les anciens, est une raison si faible, qu’elle n’est pas digne du moindre petit Ecolier de Théologie, ni d’un homme tant soit peu versé dans la connaissance de la Morale de Jésus-Christ, et dans celle du cœur de l’homme.

62. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

On prétend le justifier, en assurant que jamais il n’a été si épuré qu’il l’est aujourd’hui.

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