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178. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Est-ce donc pour de vains fantômes que vous avez imprimé en nos cœurs tant de différentes affections, d’estime, de crainte, de désir, de joie, de tendresse ?

179. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

L’harmonie des beaux vers, les agréments de la poésie, concourent à faire goûter les personnages vicieux que l’on produit sur la scène, à ennoblir leurs désordres et leurs excès, à les imprimer plus fortement dans la mémoire.

180. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Mais si tous n’y portent pas l’Eucharistie, tous y portent le Baptême, qui subsiste en eux par le caractere sacré, qui fut imprimé dans la substance de leur ame. […] *** Une Lettre, en faveur de la Comedie, imprimée à la tête des Oeuvres de Boursault, obligea feu M. de Harlay Archevêque de Paris d’en interdire l’Auteur, qui en fit une retractation solemnelle.

181. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Les acteurs qu’il a formé étoient tous médiocres comme lui, il n’a composé aucun traité sur aucune partie de son art ; il s’en faut donc de beaucoup qu’il ait été un modèle achevé de l’art du théatre ; eût-il été bon acteur, la déclamation ne subsiste pas comme la piéce imprimée ; elle ne peut donc servir de modèle qu’au moment qu’on agit. […] L’auteur n’a pas osé faire imprimer sa piéce ; le public craint fort d’en être privé à jamais, il en est inconsolable, & le poëte aussi ; elle ne vaut pas mieux, mais elle est moins licencieuse que le poëme des sens dont l’obscénité a fait sa fortune.

182. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

On a imprimé en deux volumes les ouvrages de Madame de Montegut, Maîtresse des Jeux Floraux à Toulouse, où elle avoit remporté plusieurs prix. […] Elle avoit appris d’elle-même sans maître assez de Latin, pour traduire en vers François les Odes d’Horace, assez d’Anglois pour traduire plusieurs ouvrages de Pope (ses traductions sont imprimées, & passeront à la postérité), assez d’Italien & d’Espagnol pour en faire aussi des traductions de divers ouvrages dans ces deux langues, qui n’ont pas paru.

183. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

M. de Voltaire dit qu’un jour nos neveux, en voyant l’impertinent ouvrage de cet oratorien contre l’art des Sophocles & les œuvres de nos grands hommes imprimés en même-temps, s’écrieront : « Est-il possible que les François aient pu ainsi se contredire, & que la plus absurde barbarie ait levé si orgueilleusement la tête contre les plus belles productions de l’esprit humain ? 

184. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Croiroit-on que Rousseau l’a mise en vers pour le théatre où elle n’a pas réussi il la fit imprimer à Londres.

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